Gras+

Nous nous étions donnés rendez-vous à la SMA à 9 raidars ce dimanche matin.

Nous sommes donc 6 à nous élancer lorsque l’église de Flize nous indique 9 fois 1h.

La météo du pays des sources annonce gras au sol et plutôt breton dans l’air, la séance bain de boue est lancée.

 

Arrivés à Boutancourt, le guide propose d’éviter la côte de l’IME qui sera certainement impossible à monter sur le terrain glissant du jour. Ainsi, Cyril a l’idée lumineuse de grimper par l’autre extrémité du Bois de Là-Haut. C’est en haut de là-haut que l’idée paraît moins brillante. « Quand c’est sec, ça semble moins dur » s’excuse le guide pendant que les raidars respirent à haute voix.

On enchaine par le single d’Etrepigny où tout le monde y va de sa figure. Ça avance en crabe. Certains mettent la roue avant sur les feuilles mortes alors que leur roue arrière se promène de droite à gauche. D’autres choisissent d’aller chercher le dur caché dans le gras de la monotrace mais c’est leur roue avant qui essaye de s’enfuir chercher des champignons sur les bords.

 

Nous ne sommes qu’à Etrepigny les Chaussettes lorsque nous faisons un premier bilan : 3km passés, un peu plus 100 de D+, terrain niveau 3 sur l’échelle de RaidGras = On va prendre beaucoup de plaisir aujourd’hui.

 

Le chemin de Meslier nous porte dans le bois de la Garenne. Nous évitons Larchant (qui, pour ceux voulant sentir le Spirit, aura lieu le 6 février).

Les chaînettes « bois privés » nous maintiennent sur la descente des pilonnes, puis la crèche de Balaives reste stoïque à notre passage en direction des Blaireaux.

Une pose s’impose à la grosse borne pour voir Catherine être la seule à passer les derniers mètres qui nous séparent de la route sur le vélo. Sur cette belle performance, madame s’octroie une demi-barre alors que Christophe n’ose se refuser la complète. « C’était la dernière grosse » prévient Cyril….personne ne le croit…. Ce n’est pas un gars fiable. Alors que Baptiste cherche un nom, à base de noms d’oiseaux, pour cette dernière montée (oui, Baptiste, la saloperie est un oiseau qui vole), Catherine promet de ne plus jamais venir à une sortie emmenée par un hockeyeur (Petit rappel : Arnaud n’est pas plus hockeyeur que vttiste 😘🤪)

 

Bravant le vent Singly-ant des hauteurs, Villers ne nous offre pas de tasse de Tilleul chaud et réconfortant mais bien un mouton mort et bien refroidit à l’entrée de la permanente. (Je relis ce que j’écris et, tellement c’est nul, je me fais pitié. Mais je fais ce que je veux, c’est moi qui écrit 😍😝doigt en l’air)

 

En remontant le chemin jaune vers La Croix Serin, on tente un coup à gauche qui s’avère impossible du fait du débardage, snif, puis nous empruntons notre petite boucle agréable à droite. Ce n’est peut être qu’un au revoir 😢 Un panneau nous indique une autorisation d’exploitation forestière de ce secteur du 5/11 au 30/04… croisons les doigts pour qu’ils ne défoncent pas tout.

 

Par un habile tour de passe passe, on laisse croire à Catherine que nous allons prier à Saint Roger mais c’est seulement pour nous délecter d’une dernière grimpette que nous traversons le chemin jaune. Entendant le grincement de dents de la dame, nous allons arrêter de jouer avec ses nerfs. La descente de la brokeback fait revenir le sourire. Le guide claque de la pédale avec Claude à ses trousses. Ce passage est aussi joueur sur du gras que par temps sec et tout le monde prend beaucoup de plaisir.

Histoire de bien terminer, on se lance dré dans l’pentu vers les étangs d’Elan. La dernière descente s’avère descendre beaucoup plus qu’à l’accoutumé …. Les cailloux dissimulés sous les tas de feuilles viennent ponctuer cette sortie de magnifiques notes artistiques.

Le premier à se mettre sur le flanc est Cyril. Dans sa roue, Claude se prépare à grimper sur le Panda resté au sol mais son vélo en décide autrement 🥵. Christophe passe facilement tout en pressant 1 litre d’huile avec son derrière… C’est alors au tour de Baptiste de passer devant les juges. La première figure sera la plus belle avec un OTB réglementaire et parfaitement exécuté. Il enchaîne avec deux poses de côtelettes sur talus qui lui font obtenir la note global de 9/10 sur cette seule descente.

Enfin, Thierry passe magnifiquement en glissade contrôlée avec les deux roues bloquées (toutes les feuilles de la forêt sont maintenant en bas 👍) et le sourire de Catherine toute en maitrise avec jambe en l’air sera la touche finale à cette sortie bien heureuse de la Sainte Chantal la grassouillette.

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