Coup de chaud dans les maillots

Après plusieurs jours à peaufiner une boucle partant de Flize et reliant le lac de Bairon, au matin de ce dimanche post fête nationale, tout est fin prêt. Tous les membres du conseil d’administration présents ont chargé la trace dans leur GPS afin de palier à toute panne. Les cuisses sont aiguisées et les montures polishées.
Anouchka, Bernard, Cacal, Catherine, ChocoBob, Florent,  Guitou, PTR, Reynald, Thierry et Yannick avaient décidé de se joindre à moi pour ce périple de soixante-douze kilomètres et environ mille-deux-cents-mètres de dénivelé positif programmé pour marquer cette saison estivale où les années précédentes les manifestations pullulent. Si ces chiffres peuvent faire peur, sur le terrain il n’est que du bonheur car aucune difficulté majeure n’est au programme.
Alors que je rejoins le lieu de rencontre par la route je me fais doubler par Florent et Yannick. Il convient de louer l’humilité de Yannick qui compare sa voiture rouge, non pas à un bolide au cheval cabré, mais plus à un véhicule de pompier se signalant à grand renfort d’avertisseur sonore. Ceci au grand dam du voisinage peu enclin à se voir réveiller un dimanche matin à l’aube par un énergumène excité du klaxonne… Il ne manque maintenant que Monsieur Bob qui ne tarde pas à arriver. En cette période compliquée, nous faisons le tour pour vérifier si chacun à un masque. Thierry  équipe ceux ayant oublié cet accessoire devenu maintenant indispensable dans toute relation inter-personnelle.
Tout le monde étant prêt à en découdre nous nous élançons à l’assaut de la côte de Dom à l’heure prévue : mon GPS présidentiel marque 8:30. Je prend la tête afin d’imprimer un rythme assez soutenu. Le groupe est plus enclin à discuter qu’à se faire mal aux jambes.  Mais si nous voulons rentrer avant la nuit nous devons pas trop traîner quand même surtout qu’une pause conséquente est prévue au bord du lac de Bairon. Rapidement le groupe s’étire et nous devons à plusieurs reprises nous arrêter pour regrouper tout le monde afin de ne perdre personne. Le parcours est archi connu car pour le moment nous sommes sur notre terrain de jeu habituel. Les filles profitent de la frondaison afin d’aller marquer leur territoire. Nous quittons bientôt la forêt domaniale d’Elan afin de rejoindre Sapogne-Feuchère. Une petite montée sur la route nous permet de rejoindre la forêt de Mazarin. Nous roulons sur la frontière entre Omicourt et Vendresse. Qu’il fait bon sur ce chemin abrité sous la canopée de la forêt ardennaise. Nous longeons le bois de la Vierge avant de quitter la forêt et prendre un chemin herbeux sous le soleil. Nous ne risquons pas de nous perdre tellement ce chemin est parfaitement balisé par des ronces et autres trucs qui piquent. Si l’herbe amortie les chutes et cache aussi les ornières. Je ne sais si ce sont ces dernières ou d’avoir vu la Vierge dans le bois, mais Yannick s’y retrouve sans comprendre réellement ce qui est arrivé. Le temps de rependre ses esprits et c’est un Mister merguez sanguinolent qui remonte sur son vélo.

Arrivés à Malmy j’indique à mes ouailles que nous allons suivre le GR14 de Chèmery jusqu’à la Chartreuse du Mont-Dieu. Ce GR14 que nous empruntons fréquemment lors de nos balades en forêt
sedanaise qui rejoint la friterie de Corbion au kebab de la porte de Vincennes. Catherine complète mon propos en indiquant qu’en septembre le curé indigène « baptise » les tracteurs des agriculteurs locaux. Dieu nous pardonnera cette erreur de therminologie ecclésiastique. Nous reprenons notre chemin par une petite route car comme le Général Montgomery en 1944 nous devons trouver un pont trop loin (mis en image par Richard Attenborough – 1977). Nous voici donc dans le village de Chemery-sur-Bar, haut lieu des agapes sylvestre de Reynald et Guitou. Ca grimpe un peu pour sortir du village. La troupe s’étire. Après une première bosse, nous traversons le Terron et continuons notre progression vers la Neuville-à-Maire par un nouveau chemin piégeux. Nous naviguons entre les ornières quand ma roue arrière fait un bruit bizarre. Démontage express de la roue et de la cassette : les billes d’un roulement sont parties en vacances dans l’herbe… Le verdict ne se fait pas attendre : c’est fini pour moi après deux heures de balade sympa !

J’appelle Kath afin qu’elle vienne me chercher. Je confie mon GPS à Thierry. Et le compte-rendu de mon absence à Reynald qui de sa plume agile distille les quelques lignes suivantes :

Afin que vous ne ratiez rien et comme j’ai remarqué que certains commençaient à piquer du nez je rembobine la cassette et reviens quelques kilomètres plus tôt. Nous traversons la pittoresque bourgade de Chémery-Sur-Bar et passons à proximité de la salle des fêtes où Reynald et Guitou se bisent, la cravate de travers, tous les premiers de l’an. A la sortie du village, nous longeons le Dion pendant quelques décamètres et nous nous engageons sur le petit chemin champêtre qui rejoint la Neuville-à-Maire à travers champs. C’est un petit chemin creux qui serpente entre haies et pâtures. Le genre de petit chemin de traverse qu’on prend à mobylette pour aller toucher les gougouttes des filles, ou pour rentrer bourré du bal sans croiser la maréchaussée. Une fois la petite passerelle en tôle franchie, nous montons vers le haut du vallon d’où nous apercevons les toitures rouges des maisons de la Neuville. Elles semblent flotter sur un océan de blés dorés. Il fait beau et chaud (expression tirée du livre la contrepèterie pour les nuls), on roule entre copains dans un joli paysage et la journée s’annonce des plus agréables, mais là, c’est le drame : Le corps de roue (trop) libre du Chiru de Laurent Spaderman croque et rend l’âme. Le président démonte sa roue en maugréant. Le groupe a la mine grave et silencieuse. Le diagnostic est malheureusement rapide et sans appel : le support des cliquets – une pièce très spécifique sculptée dans de l’os de yack tibétain – est cassé. Comme lors du pèlerinage de St Jacques en 2019, Laurent aura donc investi beaucoup de temps et d’énergie dans la préparation de l’événement, mais il nous lâche le jour J dès que cela devient un tout petit peu physique…:)
Après avoir envisagé quelques solutions de secours improbables nous devons nous résigner à abandonner notre président sur le bas-côté. Il appelle Kath à la rescousse et nous laisse poursuivre sans lui. Par la passation du GPS présidentiel, Thierry est unanimement adoubé Président-Adjoint pour nous guider sur le reste de la trace. En effet, les attributs du chef varient en fonction de la peuplade : chez les polynésiens, le Chef c’est celui qui porte la dent de requin autour du cou,  chez les baloutche d’Oman, le Chef c’est celui qui a le plus de femmes, chez les billoutes de Dunkerque le Chef est celui qui boit le plus de bières sans tomber alors que chez les raidars de Flize c’est celui qui porte le Polar sur son vélo.
Après quelques hésitations dans le village nous retrouvons la bonne trace et nous poursuivons notre périple sur le GR14 en direction du Mont Dieu. C’est un joli chemin en milieu de plaine, ombragé par des peupliers, qui longe le lit de la Bar. Après la traversée de la D977 au niveau de la cabane de chasse, traversée rendue périlleuse par l’arrivée fulgurante d’une bande de motards enragés, nous rejoignons la majestueuse forêt du Mont Dieu. A hauteur du gros chêne, nous nous regroupons et Cacal en profite pour appeler le restau pour tenter de réserver, quelques heures avant, une table pour 12, un dimanche midi de juillet…Nous admirons la Chartreuse [ajouter références historiques que vous trouverez sur le net car j’ai eu la flemme de chercher] que nous contournons pour gravir le chemin situé de l’autre côté de la vallée. Cacal se trompe de chemin et perd momentanément le groupe. Il nous rejoint avec de chaleureux remerciements.
Quand le groupe sort de la foret sur la route des Grandes Armoises, la présence du soleil commence à se faire bien sentir. Nous gravissons courageusement un petit bout d’asphalte jusqu’au point haut qui culmine à 264 m. Côte altimétrique qui donna son nom à une farouche bataille de chars de la seconde guerre mondiale.
(NDLR : Je sais que ce sont les soldes mais rendons à la Werhmacht les  5 800 tonnes d’obus qu’elle nous a envoyé sur la gueule entre le 18 et le 22 mai 1940 lors de la bataille de Stonne : il s’agit de la côte 276) Par le chemin du petit mémorial nous redescendons furieusement vers le village de Tannay. Les raidars sont joyeux. Bernard se place régulièrement aux avants postes pour nous prendre en photo. En contrebas du village nous rejoignons le canal et traversons le pont qui l’enjambe pour gagner le chemin de hallage. Les quelques kilomètres de chemin herbeux, sous un soleil radieux, sont l’occasion de quelques passages d’armes en tête de peloton. Thierry se colle dans le sillage de Guitou pour profiter de l’aspiration phénoménale générée par sa corpulence ramassée et trapue. PTR, a débranché la gégen’ de son vélo à propulsion nucléaire ; pourtant il arrive à atteindre la même vitesse que le trio de tête en traînant les 23 kg de son âne mort sur ce chemin difficile. Nous passons à l’arrière des silos de céréales en pleine exploitation. La chaude odeur de biscuit dégagée par le grain me fait penser à l’Ecureuil qui doit probablement moissonner sur son tracteur et faire des semaines de 1500h pendant que nous pédalons gaiement.
Au bout du chemin des supplices, nous atteignons Le Chesne et nous nous regroupons à l’ombre des platanes. Quand la queue de peloton arrive le bilan de santé fait état de deux personnes en souffrance : Flo, le gendre de Yannick, déclare une perte totale de puissance et des brûlures musculaires. Il a plus sué que bu. Plus grave, Catherine montre les premiers signes d’une insolation : maux de tête, hallucinations et propos incohérents. La pauvre Catherine nous demande si nous avons vu le chevreuil qui nageait dans le canal (avec un bonnet de bain Decathlon)? Pour ne pas la vexer, ChocoBob fait preuve d’une si grande élégance qu’on aurait envie de l’appeler Môsieur Laurent. Il confirme la vision de Catherine et ajoute même un détail qui prouve de manière incontestable la véracité du témoignage : le chevreuil avait même un écureuil sur la tête.
Dans Le Chesne nous auscultons les devantures des établissements pour repérer un éventuel lieu de restauration. « Le Grec » n’est pas ouvert, il est à vendre. Même si les estomacs commencent à creuser, nous décidons de reprendre notre périple jusqu’à Bairon sans avoir la certitude d’y trouver des victuailles. Une dernière ascension par un chemin caillouteux en plein cagnard, à l’abris du vent sous les maïs, nous donne malheureusement un second signe de démence chez Catherine. Non, elle ne voit pas une truite marcher sur le chemin, mais pire, pour la première fois de ma vie je l’entends dire……un gros mot. Heureusement, la pause méridienne n’est plus très loin. Nous descendons à travers champs jusqu’à la rive droite du Lac. Après avoir contourné le camping-car d’un ch’ti protégé par les aboiements d’un molosse d’au moins 750 g, nous traversons la passerelle qui permet de joindre le bord du lac. Nous passons le barrage, puis l’aire de pic-nique où les nombreuses familles attablées nous regardent avec un œil admiratif et l’autre qui dit « vous l’avez pas vu le panneau qui interdit toute circulation? ».

A l’arrivée devant le Panoramique c’est le moment de vérité. Thierry, Catherine et Bernard, les plus prévoyants, sortent leurs sandwichs et s’installent à l’ombre pendant que tous les autres s’approchent de l’entrée du restaurant comme des zombies. Une ardoise affiche déjà « complet » et les gens qui se pressent devant l’entrée s’entendent tous répondre que malheureusement ça ne va pas être possible.
Sous leurs regards ébahis, l’équipe du Raid se met alors en formation tortue et – Calcal en tête – force le passage. La horde casquée traverse la terrasse bondée avec les vélos à la main. La patronne nous a trouvé une table ! Un peu par gentillesse, un peu par pitié et un peu par peur.
Nous nous retrouvons donc, assez miraculeusement, attablés au bord du lac tel qu’idéalement prévu dans les rêves du Président. Laurent nous informe d’ailleurs par SMS qu’il a mis en charge le Levo de madame pour nous rejoindre à contre sens de l’itinéraire, chaud qu’il est comme une baraque à frites sur la place de R’vin un 14 juillet !!!! Le Panoramique a beaucoup évolué depuis ma dernière visite. Il a l’ambition de monter en standing avec une déco un peu « lounge » et un pianiste jazz au milieu de la terrasse. La horde de gros sangliers – maillots moulants qui valorisent la brioche et fait ressortir le logo du club en 3D, tatouage « plateau de 32 » à la graisse de chaîne imprimé sur l’intérieur du mollet , la truffe haute et le verbe fort – cette horde-là dénote un peu dans l’ambiance semi-classieuse du restaurant.
Au moment de passer commande, deux écoles se distinguent dans le groupe : les gens raisonnables (coca, salade), et les mecs biens (viande rouge, frites, grosse bière belge). Nous avons tellement chaud que le verre de Chouffe s’évapore de moitié dès la première lampée. Il est donc convenu rapidement de remettre la p’tite sœur. PTR évoque même un instant l’idée d’une troisième tournée mais Anouchka siffle la fin de la récré. Après ce très sympathique repas, certains achètent des bouteilles d’eau, d’autres non……….Et nous reprenons la selle pour la trajet retour.  Avec les cuisses froides, le séant tanné et la digestion des 45 000 calories, la reprise est douloureuse. Un compagnon nous avoue que la Chouffe et le Hamburger se disputent pour ressortir. Mais les paysages de l’été ardennais et la bonne humeur nous redonnent du courage. Nous remontons le long du vieil étang à travers bois jusqu’à Louvergny. ChocoBoby reconnaît un chemin qu’il avait pris en 4×4 au siècle dernier. Quand soudain, au détour d’un single boueux, nous apercevons au loin la crinière argentée de Laurent qui arrive à contre sens. Il a envoyé du bois comme un goret pour nous rejoindre. Nous marquons une pause pour lui restituer le rapport de la matinée. Rapport validé. Nous reprenons la route avec lui. « 

A mon tour je rembobine la cassette… à l’ancienne avec le crayon. Alors que mes ex-comparses continuent leur balade, je fulmine. Dommage que je n’ai pas pensé à mettre le Levo en charge après la sortie d’hier car j’aurai pu faire un changement de monture et rejoindre mes camarades assez rapidement grâce à l’assistance même si basculer du côté obscure de la force ne m’enthousiasme pas. Arrivé à la maison je range la bestiole et branche l’enclume. Il manque deux barres ça ne devrait pas être trop long. Juste une heure trente…  SIC ! Je patience en me goinfrant de pizza. A 12H45 j’envoie un message à Thierry qui me rappelle aussitôt : ils viennent d’arriver à Bairon. Certains sont attablés au restaurant alors que d’autres ont choisi l’option casse-croûte. Je lui signifie mon intention de les rejoindre en prenant le chemin à rebrousse poil. A 13h20 l’enclume est pleine. Je décolle suivant la trace au feeling. Mon projet est clair : route jusqu’à Omont puis reprise de la trace en direction de Louvergny. A 13h40 nouveau message de Thierry : ils redémarrent. Le timing devrait être bon. Voulant prendre un raccourci, je jardine un peu au milieu d’un champ de ronces. Juste après l’étang de Vivaubières à un lieu dit le fond des Sangliers, je retrouve le reste de la troupe. Je ne sais si ce sont les kilomètres parcourus, la chaleur, un repas trop arrosé ou un mélange de tout cela mais certain(e)s portent de façon ostentatoire les signes de la fatigue. PTR me réclame de l’eau. Une gourde pour 70 kilomètres c’est un peu juste, même quand on a profité de la pause pour se désaltérer à la bière… Nous avons deux cimetières sur le chemin, nous devrions pouvoir remplir les gourdes mais pour le moment il faut monter vers Omont dont l’origine du nom vient de « haut-mont ». Tout un programme !
Pour commencer nous traversons une zone marécageuse qui se termine par une rivière qu’il faut traverser. Chacun sa méthode mais nous finissons tous les pieds mouillés. En général la traversée d’un cours d’eau marque un point bas. Ce ru ne déroge pas à la règle. Nous attaquons près de trois kilomètres de montée. Si cette ascension n’est pas très raide, elle requiert une attention de chaque instant afin de naviguer proprement entre les cailloux et les morceaux de bois qui jonchent le sol. J’accompagne Monsieur Bob et Thierry dans leur effort. Alors que nous sommes sur un replat nous commençons à deviser oubliant que nous sommes sur des VTT. Rapidement Thierry est rappelé à l’ordre par un morceau de branche qui bloque sa roue avant. Il échappe de peu à un plongeon au dessus du cintre et ses côtes ne doivent leur salut qu’au fait que le GPS soit fixé sur la potence et ait atténué la violence du choc avec la douille de direction. Thierry s’en sortira avec un hématome de la forme du V650 de chez Polar à hauteur de l’abdomen. Nous passons devant le cimetière d’Omont mais aucun liquide ne sort du robinet. Nous devons donc continuer notre
chemin. Après une pause touristique devant l’église d’Omont nous traversons le village moyenâgeux et descendons vers la Tuilerie afin de continuer notre périple vers Villers-le-Tilleul par l’arrière du golf des Poursaudes. Sur ce chemin en plein soleil nous avons l’impression de traverser une fournaise. Au moment où nous rejoignons la route Catherine est à la limite du malaise, elle n’a même plus la force de jurer. Heureusement Flize approche a grand tour de roue. Je mène la troupe jusqu’à l’église Saint-Martin derrière laquelle se trouve le cimetière. L’eau y coule à flot. Chacun se désaltère en remerciant qui Dieu, qui le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en Eau Potable des Correaux ! Nous sommes maintenant en terrain de connaissance. Nous regagnons la forêt domaniale d’Élan par le chemin de Balaives. Dès que possible nous bifurquons dans le sous bois afin d’échapper à la chaleur. Nous parvenons à la source Saint-Roger. Là c’est le déjeuner sur l’herbe de Picasso Celui de Manet est plus connu mais nous sommes dans les Ardennes alors Picasso est plus représentatif : Voitures stationnées sur la pelouse, chiens en liberté qui courent dans tous les sens, gamins qui se baignent dans les bassins sous le regard aviné des parents qui cuvent les trois litres de rouge du pique-nique avant de reprendre le volant. Bref c’est un beau bordel ! Catherine en profite pour se rafraîchir de nouveau. Elle commence à nous faire moins peur ! Nous rejoignons la route au niveau du village d’Élan.

Le club a décidé d’offrir un verre aux étangs d’Élan afin de finir par un moment de convivialité cette belle sortie. Guitou ayant d’autres obligations nous abandonne. La gérante nous installe en bord de l’étang sous les parasols. On ne peut pas rêver mieux. Bernard plus rapide pour dégainer la carte bleue nous offre ce rafraîchissement. Nous ne pouvons que reprendre le titre de cette émission culte de jean-Michel Ribes. Même s’il reste quelques kilomètres, nous sommes posés comme disent les djeun’s. On se croirait dans le banquet de fin dans le village des irréductibles gaulois. Comme la fin d’une aventure n’est que le début d’une autre. Je propose que dans quelques semaines nous fassions de nouveau ce parcours avec quelques aménagements : en sens inverse et de nuit. L’idée semble soulever l’enthousiasme,  rendez-vous est donc pris mais pour le moment on a encore le choix dans la date. Ce qui n’est pas des plus facile pour rouler !

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