On a rien cassé…

Si nous avions roulé au début du siècle dernier nous aurions pris le départ de notre balade dominicale à Cons-la-Grandville. Heureusement en 1932 les cons quittèrent le village ce qui permit à Bernard d’aménager dans cette jolie bourgade qui abrita Claude-Michel Cluny auteur du roman « Vide ta bière dans ta tombe ». PTR, Guitou, Joris, Cacal et moi avions répondu à l’appel de notre raidar granvillois pour une sortie de 35-40kms… A 8h30 il ne manque que Guitou à l’appel. PTR m’indique qu’il n’a pu réparer sa roue libre et qu’il a du installer sa roue de secours. Si sur les voitures nous avons parfois le droit à une galette, PTR lui a le droit à une crêpe tant sa roue est molle. Après avoir jeté un oeil rapide le verdict est clair roulements de moyeu et de roue libre HS. Ça devrait pouvoir le faire pour cette sortie. A 8h46 je le sonne. Il est dans le village, il arrive directement en vélo de chez lui et à mal calculé le temps nécessaire. Quelques instants plus tard nous sommes tous présents pour affronter les grimpettes du secteur. Le temps de saluer Madame Bernard et nous nous élançons. Face à nous, nous voyons arriver Arnaud. Cette fois le groupe est au complet.

Après quelques mètres sur le ruban bitumé nous rentrons dans le bois par une route forestière que nous quittons bientôt pour des sentiers plus ludiques. Bernard nous ouvre la route avec dans sa roue Arnaud et Joris. Ça roule fort ! Loin derrière je ferme la marche avec Guitou. Nous rejoignons les rives de la Goutelle que nous suivrons jusque Nouzonville. Cette fois il va nous falloir grimper ! Nous suivons les boucles de la Meuse et parvenons à un point de vue Donnat sur Bogny et Joigny. Après avoir admiré le paysage quelques instants, Cacal alias GoProMan décide d’immortaliser le moment. Utiliser la commande vocale avec un troupeau qui ordonne n’importe quoi à la caméra c’est très compliqué. Cacal décide de plutôt titiller le bouton. Nous entendons du gibier bouger dans le fourré tout proche de nous. Tout de suite nous sommes plongé dans le sketch des inconnus :  » C’est le gars qu’a un fusil, il voit un truc qui bouge, il tire ! Mais c’est un bon chasseur !  » Rapidement nous voyons émerger des buissons un trailer suivi d’autres congénères. Après les avoir salués, nous reprenons notre chemin car le Loup nous attend. Nous suivons le parcours balisé numéro 3 à contresens et croisons quelques groupes de vététistes.

Après avoir franchi le col du Loup nous entamons la descente vers Gespunsart en passant par le bois des Grandes Hazelles. Arnaud, Guitou et Bernard connaissant le secteur, chacun y va de sa proposition de chemin… Au final je ne sais pas qui gagne le débat mais il faut avouer que le chemin est sympa. Une fois parvenu à Gespunsart il nous reste encore du temps. Bernard nous propose une incursion en Belgique histoire de voir si l’herbe y est plus verte. Par la forêt nous rejoignons Bagimont et descendons vers Pussemange. Seul un arbre en travers de notre chemin ralentit notre course folle. Entre Pussemange et Rogissart nous empruntons la route avant de bifurquer vers le fond de Rouillon. J’essuie une grande déception le ruisseau est à sec et son lit transformé en un chemin caillouteux. Même pas de quoi se rafraîchir. Les kilomètres qui suivent se font sur de la route forestière. Ça envoi gras devant. Franchement pas le genre de terrain qui m’amuse. Je regarde mon compteur, nous sommes à près de 30km/h. Ça me suffit largement. Parvenus à la maison fortifiée de Rollimpont, Guitou nous quitte pour rejoindre son domicile par le plus court chemin. (Infos sur les MFA Ici) Bernard nous propose une nouvelle boucle vers Issancourt-et-Rumel. Nous déclinons l’offre car le clocher de Gernelle a sonné midi depuis quelques minutes déjà et le GPS marque déjà les 40 kms maxi annoncés. Les VTTAE ne doivent pas avoir les mêmes kilomètres que nous… Nous faisons donc au plus court pour rejoindre La Grandville et profiter quelques instants des breuvages et de la collation proposés par notre hôte du jour. Je ne pouvais finir sans lancer cette célèbre phrase chère à Jean-Michel Ribes : « Merci Bernard !  » (je sais je suis vieux)

Une belle sortie et pour une fois sans rien casser ce qui est rare en ce moment.

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