Pentes Côtes

Nos joyeux raidars ont retrouvé le chemin des chemins et ont décidé de tous les arpenter. Il serait intéressant de comptabiliser leurs kilomètres et le D+ parcourus sur un tel weekend. Le bistrot des raidars qui n’a jamais fermé avait reçu les invitations à divers regroupements dans le respect de la distanciation physique et des gestes barrière.

Un premier groupe roulerait donc le dimanche vers Le Bannet alors qu’un second groupe se retrouverait à Gespunsart pour suivre le circuit numéro 3 dit « Circuit du Blanc Caillou ». Euh……… bijou, chou, genou, hibou, joujou, pou, caillou, ah oui, caillou sans x.
Il est bientôt 8h45 lorsque le rassemblement s’opère avec tous les sportifs du dimanche du lundi qui arrivent. Cacal et sa nouvelle monture, Hervé qui arrive de Charleville en vélo, Spaderman et sa bête à cornes, Guitou arrivant de Vivier à dos de mandarine, moi et mon poney arrivants de Flize attendons patiemment Aurélien, que voici, avec sa trottinette toute de vinyle vêtue. (à fond les gestes barrière le Gom)

Il est 8h45 pile, (et 240 secondes) lorsque le départ est lancé.


Petit échauffement sur du chemin large avant de tester les jambes sur une petite pente de 1,2 km et 120 m de D+…. Le constat est là, pour les jambes on ne sait toujours pas, pour l’adhérence, Spaderman adopte la position latérale de sécurité en montée suivant les conseils de sa roue avant qui venait de lui montrer comment glisser. Je n’ai pas glissé j’ai rippé ! Ne parle pas de ce que tu ne connais pas !!!! Pas de casse, on peut se moquer et continuer la montée.

Ensuite, nous empruntons le circuit numéro 3. Aujourd’hui, c’est le col du loup que nous voulons atteindre. Les chemins sont secs, et il ne fait pas encore trop chaud. Ça roule bien et les sentiers sont plaisants. Ca papote, ça s’attaque un peu dans les montées, on laisse les fous passer dans les descentes, voici la recette d’une sortie réussie chez les raidars.


Nous ne sommes pas loin de voir le loup quand, dans une petite montée roulante, notre Guitou lance une accélération. Tout en danseuse (il ne lui manque que le tutu quand il fait ça, c’est magnifique), il déchire le chemin à coups de crampons. Je le suis en imitant ses pas de danse (c’est l’effet lycra ça…) lorsqu’un gros claquement retentit. A l’arrière du groupe, Spaderman se fait la réflexion qu’un sagouin est en train de saccager violemment ses vitesses…. Je vois tout autre chose en tant que suiveur du Guitou « déchainé ». La mandarine à pédale et son chevaucheur fou adoptent la même position que notre président 30 minutes plus tôt. La PLSM ! (Position latérale de sécurité en montée, pour les distraits). La chaine se serait exclamée « mais pourquoi tant de violence » avant de se casser.

 

Après réparation, nous sommes repartis atteindre le loup mais notre Guitou n’a pu continuer notre sauterie casquée et à dû regagner s’baraque par les grands chemins.

Ainsi, nous nous lançons sur les singles en direction de Joigny. Aurélien emmène le groupe et son vélo recouvert de vinyle saute de trou en trou avec aisance. Tous à la queuleuleue dans le mauvais sens, notre sage Spaderman doit nous remettre sur la bonne voie et le pèlerinage peut reprendre le circuit numéro 3 jusque Joigny. La piste est super agréable, et ce n’est pas un peu de varappe qui nous détournera du droit chemin coupé par un arbre couché (Hein, Aurélien…. un arbre c’est possible, mais pas quinze….)


Ici, il nous reste 11 km pour regagner Gespun. Nous alternons les belles montées avec les belles descentes, et nous voilà revenus à notre point de départ.

Après de rapides courbettes à distance physique raisonnable, les uns regagnent leurs véhicules motorisés pendant que d’autres reprennent les chemins à coup de pédales avec une seule destination commune évidente : « LA » BIERE FRAICHE DE RECUP

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