Gros week-end pour les raidars

En ce week-end de pentes-côtes comme le dirait Cyril deux sorties étaient au programme : une le dimanche en forêt sedanaise sous la houlette de PTR et une le lundi dans le parc naturel régional que je prenais en charge. Si une conclusion était à faire avant même le début c’est que beaucoup de monde est en manque de sortie et que malgré cela certains ont une forme au top.

Commençons par le dimanche, jour commémorant l’effusion du Saint-Esprit sur un groupe de disciple de Jésus de Nazareth. Nous sommes nombreux à nous retrouver au départ du centre équestre du Bannet dont certains font leur retour avec des vélos flambant-neuf et électrisés. Quand je stationne mon véhicule sur le parking, Yannick et son gendre, Bernard et Ludovic sont déjà là. Le temps de nous saluer de loin, Catherine, Theirry, Anouchka, PTR et Nicolas nous rejoigne. Nous sommes tout juste dix nous ne ferons qu’un groupe respectant les consignes gouvernementales. Je propose de partir sur le parcours que nous avons fait dans la semaine avec PTR. Il préfère faire plus « ludique » nous suivons son option. Après quelques hectomètres nous rejoignons la rive du ruisseau des Fraichis. Le sentier est très agréable mais le sol est recouvert de racines. L’attention doit être à son maximum et il ne faut pas commettre d’erreur pour ne pas avoir à poser le pied à terre. Catherine touche un arbre avec le cintre et tombe dans le lit du ruisseau deux mètres en contrebas. Heureusement sans blessure sauf à sa confiance. Nous reprenons notre avancée mais bientôt des arbres obstrues  le passage nous devons couper à travers bois pour rejoindre un chemin un peu plus haut. Après un court portage-poussage nous retrouvons notre route et rejoignons une route forestière puis bientôt les parcours balisés en contre sens. PTR mène toujours la  troupe pendant que je ferme la marche. Après avoir traversé la Givonne nous longeons le ruisseau de la belle église, ce qui est un minimum en ce jour saint. Avant de reprendre la trace que nous avons emprunté en milieu de semaine et son passage vallonné SIC ! Les fortunes sont diverses. Je ne sais pas qui est resté sur le vélo et qui s’est vu obligé de pousser sa monture trop concentré à éviter cailloux et racines en maintenant les deux roues au sol alors que celle de devant ne demande qu’à s’envoler. Parvenu en haut je reprend ma place en queue de peloton. Une nouvelle fois nous retombons sur un parcours balisé. Après la descente nous traversons le ruisseau le ruisseau de la bonne fontaine. Nous y rencontrons un groupe d’adultes en quad et de gamins en mini-motos. Petit rappel dont les concernés n’auront rien à faire :  » Les routes carrossables : goudronnées ou empierrées, les routes carrossables sont accessibles aux véhicules motorisés (quads, voitures, 4×4, motos) s’il n’y a pas de barrière ou de panneau d’interdiction.  »  »  Les forestiers de l’ONF peuvent verbaliser ceux qui, par méconnaissance ou imprudence, ne respectent pas ces réglementations. Et la note peut s’avérer salée : 135 euros d’amende pour le conducteur d’un véhicule motorisé circulant ou stationnant sur une route interdite d’accès, jusqu’à 1 500 euros pour circulation hors chemin… et risque de suspension du permis de conduire ! «  (Source : onf.fr) Malgré les quelques remarques goguenardes de ces individus (j’ai chercher dans le dictionnaire un mot pouvant caractériser ces personnes mais à part connard je n’ai rien trouvé donc je laisse individu. NDR) concernant nos camarades assistés, nous continuons notre chemin sans prolonger plus en avant notre conversation. Mettant en application cette célèbre phrase de Michel Audiard qui en devint sa maxime :  » Je ne parle pas aux cons, ça les instruits !  » Afin de fêter son anniversaire, malgré les quelques jours de retard je vous livre une autre des ses phrases qui fait toujours fleurir un sourire sur mon visage quand je me la remémore :  » Un pigeon, c’est plus con qu’un dauphin, d’accord… Mais ça vole.  » Trève de digression ! PTR nous propose de jouer les Francois Monge et Ousmane Diakhité faire un tour de l’autre coté du périph, enfin plutôt de la N58 chacun ayant son propre ruban de bitume de référence. Les choses deviennent plus faciles : moins technique moins de dénivelé. Pour certains ça fait du bien de pouvoir juste rouler le nez au vent sans avoir à rester concentré à chaque seconde et juste gérer les cuisses qui commencent à devenir dures. Nous rejoignons le centre de ski de fond de la Chapelle. PTR nous propose de finir la sortie par une retour digne de notre départ. Tout le monde est partant. Nous empruntons les circuits d’entrainement du Sedan Sprint Club. C’est ludique est bien tracé. Bref que du plaisir. Nous nous séparons sur le parking du centre équestre non sans avoir posé pour une photo de groupe distanciée. Tout le monde était ravi de cette petite sortie très variée.

Changement de décor et de personnes pour ce deuxième jour. Si le dimanche vu la révélation du Saint-Esprit aux Apôtres le lundi fût le départ de ces derniers à travers le monde. C’était un peu cela… Je retrouve Hervé et Cyril sur le parking de la salle des fêtes, venus en vélo ils ont déjà entre quinze et vingt-cinq kilomètres dans les jambes. Je crains le pire : soit ils vont être rapidement cuits soit ils ont la caisse comme le dirait Mister Merguez… Je ne sais pourquoi je penche pour la deuxième solution. Cacal nous sort du coffre un magnifique Cube aux couleurs flashy  qui trouverait tout à fait sa place à coté du vélo de Guitou sur un char de la Gay Pryde. Pas de chance, elle est annulée cette année ce sera pour l’année prochaine. Quand on parle du loup on le voit arriver. Lui aussi venu en vélo… Comme je l’avais supposé pas la queue d’un nouvionais en vue. Ceux-ci ont certainement préféré rester au lit à grimper d’autres cols que celui du Loup. Il ne manque plus qu’Aurélien.  Juste au moment où nous allions nous élancer nous le voyons arriver. Cette fois la troupe est au complet. Contrairement à la veille le programme du jour est de ne pas sortir des sentiers battus et de suivre le parcours balisé numéro trois. Comme celui-ci ne fait que vingt-cinq kilomètres j’ai prévu une petite boucle d’échauffement. Comme souvent cela ne se passe pas comme prévu. Au moins trois ans que je ne suis pas venu dans ces bois et quelques chemins ont changés. Après comme je me suis fait devise le titre d’une chanson des Corrigans Fest (1).  Malheureusement l’échauffement et écourté. On attaque dans le pentu après mois de deux kilomètres. Et ici quand c’est pentu, c’est pentu ! Je ne me pose pas trop de question conforté dans mon idée par cette magnifique phrase : « Le risque d’une aventure vaut mille jours de bien-être et de confort » (2).  C’est à ce moment très précis de la rédaction de mon compte-rendu que mon téléphone m’indique que j’ai une nouvelle notification sur Facebook. Je jette un œil et je vois que Cyril est très en verve et a déjà pondu un résumé de la sortie d’hier. Décidément il n’y a pas que sur le vélo qu’il est plus rapide que moi. Contrairement à Pierrot je lui laisse la plume et termine prestement ma bafouille afin de vous en faire profiter au plus vite.

(1) Découvrez ici les Corrigans Fest
(2) Veronika décide de mourir – Paolo Coelho

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