Géniale !

Si l’an dernier nous étions une palanquée de raidars à avoir fait le déplacement à Chantemelle, nous n’étions que quatre cette année à nous être rendu dans l’est de la région belge du Luxembourg. Les mêmes qu’à la rando des croisés auxquelq s’était joint Fred.
Après un samedi difficile, j’arrive juste à l’heure en moins de temps qu’il en faut à Jeannot pour faire plaisir à maman, je suis en tenue sous le regard de mes comparses déja près à en découdre. Je me rend compte dans leurs regards qu’ils veulent se venger du mal dont j’ai été la cause à Bouillon.
L’inscription faite nous prenons la route, même si l’expression n’est pas bien choisie car nous verrons très peu de bitune.
Dés la sortie du village sur trouvons les chemins sablonneux caractéristiques de la région. Maintenant c’est sur mes camarades ont décidés de m’en faire baver. Arnaud mène le train avec Fred dans sa roue. Les petits chemins s’enchainent jusqu’à ce qu’entrainés par notre allant nous ratons un virage et nous retrouvons sur une routeentrainant quelques malheureux dans nos roues. Bien rodés dans l’exercice du demi-tour, nous retrouvons rapidement la bonne trace. Pas énormément de dénivelé mais la trace est super ludique. Nous doublons un grand nombre de vététistes, ce qui n’est pas dans nos habitudes. Nous n’avons même pas le temps de regarder le paysage pourtant très joliment valonné.
Nous voila rapidement au premier ravitaillement. Le temps de boire un coup et de manger un morceau de chocolat aux noisettes avec une petite pensée pour Stéphane. Au niveau de ce ravitaillement nous abandonnons les petits parcours. Au bout de quelques centaines de mètres nous nous rendons compte que nous avons changé de monde : un mur se dresse devant nous. Je prend la roue d’une jolie vététiste qui me sert de prétexte quand elle pose le pied à terre juste devant moi. ChocoBob poursuit son effort avant d’exploser une dizaine de mètres plus loin. Les cailloux et les 20% seront venus à bout de nos cuisses et de notre volonté. les quelques kilomètres qui s’ensuivent ne sont que du plaisir, du single, du single et encore du single. Les dénivelés ne sont pas important les le tracé ne permet pas une minute de relachement. Le clou de parcours va bientot s’offrir à nous avec un single descendant parsemé de virages relevés et même une table. Fred tel Artus-Bertrand fixe pour l’éternité les moments  les plus « originaux » de cette sortie. Une seconde grosse montée se présente à nous, cette fois je ne lacherai pas et serai le seul de notre groupe à ne pas poser le pied à terre. Il fallait quand même montrer qui est le patron car notre vététiste féminine roule avec nous depuis plusieurs kilomètres sans que nous parvenions à la lacher. La suprématie masculine rétablie nous pouvons la laisser partir car ChocoBob est en mode sur-régime depuis quelques temps déjà. Nous arrvons enfin au second ravitaillement où nous ne nous attardons pas.
Arnaud fidèle à son instinct nous annonce que la fin va être plus facile car nous avons rejoint les petits parcours. Il est un peu plus de onze heure et il reste seize kilomètres. Nous nous lançons le défi de finir avant les douze coup de midi. Efectivement les côtes sont moins raides mais qu’elles sont longues et peu régulières. Ceela nous vaut de jouer du dérailleur en permanence et de relancer saans arret. Arnaud jette ses dernières forces dans la bataille, Fred ne fait plus de photos depuis un moment déjà alors que ChocoBob a laché prise. Pour ma part je sers les dents et m’accroche à la roue d’Arnaud qui pensait pas me voir si près. Nous nous regroupons une denière fois avant de finir à bloc les quatre kilomètres qui restent. Une nouvelle fois je laisse Arnaud mener le train. Single roulant, il est sur son terrain de jeu privilégié. Je profite d’un dernier coup de cul pour poser une mine et lui couper les pattes définitivement. Le jeunot s’accroche quand même à distance et m’oblige à ne pas relacher mon effort jusqu’à Chantemelle.
La cloche de l’église sonne douze fois quand nous posons pieds à terre au bikewash. Nous allons congratuler Olivier pour les 3 heures 5 de bonheur qu’il nous a offert avec ce magnifique tracé.

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