DANTESQUE !

En ce dernier week-end de juin le Raid organisait une sortie au domaine des Portes du Soleil à l’occasion de la dixième édition des Pass’Portes MTB.
En plus des membres du club, nous avions conviés nos amis les lézards, quelques vassaux de Sa Majesté et d’autres compères de tous poils à se joindre à nous.
Si à quelques jours du départ les rangs des raidars se trouvèrent décimés nous nous retrouvèrent tout de même à vingt valeureux bikers à vouloir affronter les Alpes.  Si pour ma part c’était la troisième expédition dans ce merveilleux secteur frontalier à la confédération helvétique et que Yann en était à sa deuxième expérience, c’était une première pour Fred et Eric.
Alors que Yann pris la route avec ses habituels acolytes (Barnab, Tytyl et Eric), je voyageai avec Eric et Fred. Après avoir changé nos bébés le jeudi soir, c’est au moment où le soleil pointait son nez nous nous envolions pour la montagne.
Après un voyage sans problème nous nous stationnons au pied du télésiège de Pré-la-Joux vers 13h30. Un petit sur le salon et nous nous décidons de nous dégourdir les jambes sur les pentes. Nous croisons Yo, Froy et Tophe qui rident depuis le matin et ont déjà mis à rude épreuve leur matériel. La tension monte pour Eric et Fred qui angoissent depuis quelques jours déjà à l’idée de devoir prendre les télésièges. Nous nous équipons de nos protections et nous voila parti. Je grimpe le premier sur le télésiège afin d’immortaliser la tête de mes camarades. En fait ils sont réjouis de l’expèrience.
Nous choisissons un parcours de test Enduro. Un peu chaud pour un début. Eric est plutot à l’aise. Pour ma part je fais ce que je peux suivi de près par Fred. Je suis le premier à prendre une gamelle immortalisée par la GoPro d’Eric, qui lui même ne tarde pas à prendre LA boite du week-end.
Enfin en-bas, nous décidons de partir par le télésiège de Pierre Longue afin de tâter de la pistede DH. Nous commençons par de la piste facile tout en virages relevés. Cette fois les plaquettes sont rodées. Nous remontons et décidons de continuer l’ascension par le télésiège des Rochassons. La descente est plus longue et un peu plus technique. Nous finissons la journée avec la banane jusqu’au oreilles. Après un apéro, un bon repas et un tour dans un bar nous décidons de nous coucher tot car le grand jour est proche.

Nous ouvrons les volet et nous retrouvons avec un temps digne des la pointe du Finistère. Le crachin est bien présent et le ciel bouché. Si cela reste comme cela ca devrait passer. Après un bon petit déjeuner, je pars chercher les plaques pour toute l’équipe. Distribution faite nous partons par les télécabines de Super Châtel. Yann à oublié son forfait dans la voiture. Il fait rapidement l’aller-retour  et nous rejoint en haut des pistes. Nous attaquons tous ensemble la descente vers Morgins. Quelques-uns prennent une option single-track guidé par Freddeg. Suite à l’expérience de l’an dernier nous les pensons perdus. Mais que nenni, ils nous rejoindrons au télésiège de la Foilleuse. Une grande partie herbeuse nous vaut quelques dérapages digne des meilleurs score de Need for Speed. Pour certains c’est le premier contact avec la dure réalité de l’alpage : c’est dur et mouillé. Surtout que la pluie redouble. A peine une dizaine de kilomètres de faits que nous somme déjà trempés.
La montée après Champoussin est mémmorable. Un télésiège qui monte à deux à l’heure, qui s’arrête régulièrement, au grand dam d’Eric et de Fred, le tout sous une pluie battante. Nous attaquons le chemin de crête non sans une penssée émue pour Guitou. Un passage a été creusé dans un mètre de neige pour nous permettre de passé. Je ne trouve rien de mieux que de mettre un pied dans l’eau glacée. Pas de bol, ça devait être la seule chose qui me restait encore de sec. Tophe est le premier à parler de rentrer. Mais il me fait confiance quand je lui annonce que la descente sur Champéry faut le détour malgré le froid. D’autres ne m’ecouteront pas et shunteront ce merveilleu passage. Une longue descente en single avec ce qu’il faut de rocher, de cailloux et de boue, sans oublierles passage en rondins. Nous ne sommes plus qu’une douzaine  l’arrivée à Champéry. Une jolie brune calipyge nous propose un bouillon bien chaud, ce qui va nous réchauffer le coeur et le corps. Nos spads sont déjà dans un état déplorable, un petit coup de jet ne serait pas de trop.
Après nous être restauré de charcuterie et de fromage, nous embarquons à bord du téléphérique Champéry-Planachaux. Nous en descendons mille metres plus haut et dix degrès plus froid. C’est une horreur, nous ne voulons même pas remonter sur les vélos. Il le faut pourtant bien.
Nous attaquons tranquillement la descente vers les Crosets. A mi-pente Freddeg me demande où se prend l’option DH. Je lui indique le haut de la montagne d’où nous venons, le départ de cette variante étant au pied du télésiège.
Le télésiège que nous prenons ensuite à sans doute le reccord du plus lent télésiège du monde. Je tape la causette avec Geo qui me teint compagnie. Il est aussi frigorifiè que moi. Notre objectif est maintenant d’aller nous taper une tartiflette au Lindarets avant de regagner l’hébergement. La decsnte est longue et comme je suis incapable de bouger les doigts je descend les près de huit kilomètres en freinant. Nous arrivons aux Lindarets dans un état proche de la congélation. Avec un baton dans le cul on pourrait nous prendre pour des esquimaux. La tartiflette est un grand moment. Il nous est impossibe de manger tellement nous tremblons. Fred se vide le café sur les chaussures et le maillot. Si nous ne parvenons pas à nous réchauffer la douche va nous épuiser.
Nous prenons pour la dernière fois de la journée le télésiège. Nous voila au dessus du Pré-le-Joux. Nous connaissons le secteur et descendons par la Serpentine qui ressemble plus à une talasso qu’à une descente de VTT. Après un coup de jet nous regagnons notre logement par la route.
Après une douche bien chaude, nous rejoignons quelques Mawhots autour d’une pizza.
La soirée se terminera pour nous autour d’un verre, pour d’autre elle sera beaucoup plus longue.

En ce dernier jour, le soleil brille quand nous ouvrons les volets, malgré quelques bancs de brume. Une grande journée de ride se prépare. Enfin par pour tous le monde. Nos amis royalistes ont revêtus les casquettes de plombs. Certains vont tester des spads sur le salon. pour notre part nous allons rider avec nos bébés. Nous rejoignons le Pré-la-Joux en navette. Pour nous échauffer, nous nous attaquons une nouvelle fois à la Serpentine. après la pluie de la veille nous avons affaire à une boue bien collante. Si Eric s’en sort bien c’est une grosse galère pour Fred et moi. Nous enchainons sur la Fluid, puis la Blues and Rock que nous ridons une nouvelle fois. Fred, le roi du bricolage de la tige de selle, a une remarque des plus judicieuses : nous prenons les passages de plus en plus vite. Il n’y a pas à en douter nous sommes en train de  nous enflammer.
Il est presque midi et la faim commence à nous tenailler. Nous écidons de rejoindre Châtel par le parcours des Pass’Portes. Les chemins sont sympas malgré la boue, c’est l’éclate totale. Nous posons nos fesses sur le bord d’un trottoir dans Châtel après nous être acheté des sandwichs. Bientôt l’heure de plier. Nous décidons de nous faire une dernière descente. Direction les sommets par le Super Châtel. Nous prenons un single. Eric est toujours aussi à l’aise ; je m’accroche pour le suivre. Fred commence à être en mode survie. Nous rattrapons un groupe que nous laissons sur place. Cette fois encore nous nous enflammons. Nous abordons une route. Fred choisi l’option goudronnée. avec Eric nous nous engageons dans un single sans vraiment savoir où il mène. Pour un final c’est grandiose !
Parvenus au bord du lac nous attendons Fred quelques minutes. Il n’est toujours pas là. Nous reprenons la route jusqu’à l’mbranchement où nous l’avons laissé. Personne ! Il doit être descendu. Nous descendons à notre tour par la route et retrouvons Fred en train de laver son spad. Nous en faisons de même. De retour à l’hébergement nous prenons une dernière douche après avoir chargé nos bébés.
Cette fois c’est fini. Retour vers notre plat pays. Mais l’appel de la montagne est déjà fort. Une chose est sur on y reviendra…

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