Un été qui commence bien

Avec l’été j’avais décidé de mettre les pédalés double afin d’être en forme pour mon séjour aux Pass’Portes. Après une longue sortie (55kms) boueuse à Bertrix avec Maxime, et une courte sortie barbecue à Boulzicourt avec Fred et ChocoBob, c’est avec Eric, Arnaud et Michael que nous avions décidé de suivre la trace du Guitou dans la boue sur les pentes de la vallée de la Meuse.
Quand j’arrive Guitou et Eric sont déja en train de se préparer. La journée promet d’être rude car les duettistes ont enfilé les genouillères. Arnaud nous rejoint rapidement avec son beau Lynx au pelage rutillant. Nous attendons quelques minutes l’arrivée de Michael, qui ne viendra pas. A l’heure prévue nous prenons le pont pour traverser la Meuse et attaquons la première montée vers la longue roche. L’ardoise est sournoise par temps de pluie et à plusieurs reprises nous oblige à mettre pied à terre. Arnaud est en grande forme et mène la danse. Nous nous retrouvons eux kilometres plus loin et deux cents vingt mètres plus haut a admirer la magnifique vue sur Monthermé et les énormes nuages noirs qui nous donne l’impression d’être au mois de novembre.
Une fois passé la Roche à Sept Heures nous dévallons vers la vallée de la Semoy avant de reprendre notre ascension cette fois vers le Roc la Tour. Après avoir assisté à une séance de méditation de la part d’une secte du fanatique du K-Way et de la cape de pluie. Nous attaquons la descente. La roche est humide et glissante ce qui nous vaut quelques figures de style. Arnaud moins à l’aise dans ce sens de pente, nous envoie une figue incontrolée qui lui faudra un contact violent avec la roche métamorphique et le bris d’une poignée de frein. Nous finissons la descente à un rythme plus tranquille. Arrivés au niveau de la route, Arnaud décide de nous laissé là pour aller panser ses blessures.
Nous prenons une partie de route afin de remonter jusqu’au Roc la Tour. Nous nous retrouvons nez à nez avec une troupe de motards déchainés participants à la Trans’Ardennaise. Heureusement que Guitou connait la vallée comme personne, ce qui nous permet d’éviter les furieux de la poignée de gaz mais pas les chemins labourrés par leur passage. Au prix d’un long effort nous voila de nouveau sur le toit de notre sortie dominicale. Cette fois nous descendons par une autre face. A quelques encablures de notre port d’attache Guitou nous offre l’option retour direct ou petit moment de vadruille sur chemins humides. Malgré mon mal au pattes je vote pour la seconde solution comme mes des compagnons de bagenaude.
La dernière descente n’est rien de moins que notre ascension primaire : un début roulant et un final tout en cailloux. Bref un pur régal !
Merci à Guitou pour cette sortie ; petite par la distance mais grande par le dénivelé. (21kms pour 1040m de D+)

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