Après la fin du monde

Si un nombre important des membres du RAID était aux abonnés absents, Stéphane, Guitou, Laurent, Eric et Arnaud s’étaient joints à moi pour une petite balade en forêt sedanaise en ce premier dimanche de l’hiver. Si nous avons échappés à la fin du monde pronostiquée par la plus célèbre des abeilles, il n’est pas à douter que la terre ne tourne pas rond quand on constate la température ambiante. Un vrai temps à mettre un lézard dehors. En fait ce n’est pas un mais cinq lacertae ardanensi qui se joignent à nous ( Jo, Yo, Maco, Tophe et Fils) pour cette virée sylvestre.
Une fois n’est pas coutume nous démarrons en traversant l’autoroute afin d’aller rouler dans le Morthéan. Très rapidement nous nous rendons compte que le terrain est complètement détrempé. On a par moment l’impression de faire de l’aquabiking plutôt que du VTT. Si certains mawhots n‘irradient de bonheur dans les bourbiers, les quartaniers s’en donnent à cœur joie dans la moindre souille.
Mais certains passages sont plus que délicats même pour des vieux gorets comme nous. Si nous empruntons beaucoup de passages roulants, j’entraîne ma meute dans nombre de bourbiers et autres ruisseaux. Personne ne rechigne et chacun fait son maximum afin de se sortir au mieux des situations délicates. Mais une racine sournoise vient se jeter sous ma roue afin de me faire tester la douceur du tapis de Sphagnopsida. Je tente de me relever rapidement, l’air de rien, mais je suis grillé tout le monde a assisté à mon vautré en bonne et due forme. Eric ne voulant pas laisser son président dans l’embarras s’étale avec une abnégation digne de sœur Emmanuelle.
Après cet intermède terre à terre, nous reprenons notre chemin. Après quelques kilomètres de bourbiers nous entamons une descente dans un pierrier ou dans un ruisseau, personne ne saura faire la différence, avant de prendre un tronçon de route qui permettra à Choco Bob de se refaire une santé. Pour les plus frais la discussion va bon train et nous permet d’apprendre que les renards ont désertés les forêts pour se retrouver dans le lit de Maco. Il paraitrait même qu’il y en aurait un qui aurait perdu sa peau lors d’ébats charnels.
Si le parcours était plutôt descendant jusque-là, il nous faut maintenant remonter jusqu’à La Chapelle. Si seules trois côtes sont au programme se sont de beaux morceaux. Je serai le seul avec Choco Bob à accompagner les lézards dans la dernière difficulté de la journée. Les autres pourceaux préférant accompagner Guitou s’étant blessé au dos en voulant mimer une position du Kamasutra avec son spad lors du passage d’un tronc d’arbre.
Comme il se doit nous terminons notre sortie autour d’une boisson régénérante.

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