Les bricolos en vadrouille

Encore une belle affluence en ce premier dimanche de novembre. Si la pluie ne nous a pas épargnée depuis quelques jours c’est sous le soleil que nous nous retrouvons sur le parking du centre équestre du Bannet. Fred, Eric, Guitou, Christophe et Arnaud sont déjà prêts quand j’arrive au rendez-vous suivi de prêt par Laurent. Nous commençons à nous équiper quand arrive Stéphane en compagnie de Boule qui ne va pas rouler aujourd’hui mais se contentera de garder la voiture. Eric a récupéré son Commencal avec une base toute neuve. Un membre du Sedan Sprint Club se joint à nous délaissé par ses camarades.
Aujourd’hui je prends l’option « total off-road ». A peine quitté le centre nous nous engageons dans un single légèrement boueux. C’est ça le VTT dans les Ardennes. Notre sedanais nous quitte afin d’emprunter des chemins plus sages. Il nous retrouvera au bout de quelques minutes.
Nous avons à peine fait deux kilomètres que ma pédale joue les filles de l’air. Si elle reste accrochée à ma chaussure, elle n’est plus solidaire de l’axe. Quelques instants de mécanique plus tard le verdict est clair : le filetage est mort ainsi que les roulements. Pour des pédales de six mois ça met les glandes. Il faudra que je fasse avec ; il ne reste qu’une trentaine de kilomètres.
Nous repartons par les petits chemins boueux que nous aimons tous emprunter. Nous voilà parvenus à la route forestière du Douaire après une ascension de 150m. Il va être temps de descendre, nous trouvons un single que nous empruntons habituellement dans l’autre sens. On lâche les freins.  Nous voilà revenus au niveau de la Givonne. Tout le monde à la banane. mais il faut maintenant remonter vers le centre de ski de fond de La Chapelle qui se trouve quatre-vingt mètres plus haut. C’est reparti chacun à son rythme. Une petite descente qui passait par là, nous tend les bras. Elle est trop belle, on ne peut résister. C’est pas grave ca fera quelques mètres de plus en D+.
Nous voilà de nouveau en hauteur. Cette fois on va suivre les parcours balisées 5-7. Je mène une allure de sénateur avec ma pédale qui se fait la belle tous les trois tours de roue. Nous passons devant un mur, que je propose de gravir. Personne ne relève le défi. Nous continuons notre chemin.
Revenu au niveau de La Givonne, Guitou décide de faire un tour dans la rivière. Il est le seul à prendre le risque de se mouiller les pieds, voir plus. Stéphane est au abonnés absents. Nous patientons quelques minutes. Guitou et Christophe partent à sa rencontre. Ils reviennent  avec notre écureuil tout fringant qui s’était lancé dans l’escalade du mur.
Au moment de repartir Eric est victime d’un magnifique « chainsuck » ( en anglais dans le texte, que je ne ferai pas l’affront à Stéphane de traduire). La chaine est complétement bloquée dans le dérailleur avant. Il va falloir pas loin de 20 minutes pour résoudre le problème. Nous reprenons notre chemin, toujours avec l’option « off-road ». Deux cents mètres d’ascension plus loin, Eric est denouveau en caraffe avec son dérailleur qui ne fonctionne plus. Malgré nos tentatives de réglage, rien n’y fait. Ca va être option mono plateau pour finir. Pendant que nous bricolions notre sedanais nous a abandonné, comme Guitou qui a pris une option route forestière.
Nous finissons par rejoindre notre sécrétaire en haut de la route.
Il est déja11 heures. Je décide de finir par le numéro 5 arrangé à ma sauce pour ne pas finir trop tard mais gardant quand même les passages les plus sympas. Nous faisons quelques kilomètres sur route forestière avant de rentrer de nouveau dans les bois. Nous retrouvons nos petits chemins. Malgré le mono plateau d’Eric et ma pédale qui se promène de plus en plus, nous menons grand train, quand Arnaud nous annonce que son bras arrière vient de se briser. Fred intervient rapidement et constate que finalement c’est « juste » le roulement qui a rendu l’âme et qui fait que le bras arrière se promène. En y allant cool ca va tenir pour le retour.
J’en ai assez de galèrer avec ma pédale donc je décide de finir par la route forestière non sans indiquer à mes camarades des chemins plus ludiques.  Nous finissons par une belle descente pleine de cailloux et de racines, juste pour le plaisir. Les derniers héctomètres nous permettrons ne nous tirer la bourre afin que ceux qui ont trouvé le parcours trop facile puisse enfin lâcher les chevaux.
Arrivés au parking nous aurons quand même couvert une distance de 32 kilomètres, gravis 810m et passé plus d’une heure à bricoler…

Rendez-vous est donné pour la prochaine sortie dominicale afin de découvrir un parcours spécial écureuil.

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