La pluie a frappée toute la nuit contre les volets. Quand le réveil sonne à 7H00 le sol est sec. Cela fait quelques heures qu’il ne pleut plus. La matinée s’annonce sympa même si le sol risque d’être un peu gras.
8H15 sur place. Maco une connaissance du forum 08VTT est déjà là avec un beau rockrider étincelant son spad étant en réparation depuis deux semaines..
Je prend le temps de m’habiller et de me préparer. Le fond de l’air est plutôt frais. Une fois paré je me rend aux inscriptions. Un petit bonjour a tout le monde. Pour avoir roulé pas mal de fois avec le club d’Angecourt je commence a connaitre bien les lieux.
Marcel un transfuge du RAID est à l’accueil. Nous papotons quelques instants. Il m’annonce que le parcours va être plus que difficile avec ce qui est tombé. Certains passages ne seront pas pratiquables et il faudra porter le vélo.
Mes acolytes ne sont pas là. Je commence a taper un SMS pour savoir ce qu’il se passe. J’en recois un à ce moment même. JP c’est rendormi il ne viendra pas. Dans la foulée c’est Arno qui m’annonce qu’il est resté au lit. Déja que Guitou ne voulait pas venir sous prétexte qu’il n’a plus de frein à l’arrière…
Je prend la route avec Maco et Tophe08. Mais ceux-ci attendent des potes. Au bout de quelques minutes j’en ai marre d’attendre. Je pars tout seul. Il roulent plus vite que moi il me rattraperont.
Première intersection dans le village. Première hésitation. La flèche était bien cachée.
J’attaque la montée. C’est cool; Non pardon la phrase que je voulais écrire c’est ça colle. C’est déja la misère. Je me dit qu’une fois dans les bois ça sera mieux. Heureux les simples d’esprit…
Je passe Remilly. Un bout de route. Pour le moment ca va bien sauf que le dérailleur est déja bien encrassé par la boue collante.
Je traverse la route et attaque la montée. Le bonheur est au bout du chemin. Enfin c’est plutot Fawzi (un vététiste de bon niveau croisé régulièrement sur les randos) et ses potes qui sont là à attendre car il n’y a plus une flèche. On attend un moment que les organisateur arrivent. Eric nous rejoint avec son quad. Il va nous accompagner durant un petit moment car toutes les flèches ont disparu.
Le parcours dans le bois est un peu plus agréable même si c’est bien collant. Quelques passages sympas s’ensuivent. Une belle descente arrive. Mes trois prédécesseurs prennent pelles sur pelles. Pour moi ça passe. Je fais le cake devant eux. Je sais c’est pas cool mais j’aime bien.
Je retrouve le chemin du 25kms. La galère commence. Impossible de rouler. Le spad pèse 30kg sur le dos ca fait lourd. Un coup de baguette, pas magique celle la, mais elle ma bien aidé a nettoyer les kilos de terre collante accroché à mes pneus comme les morpions aux filles de petite vertu.
La fin de la côte arrive enfin. Avec Fawzi et son pote, les autres ayant rebroussé chemin nous passons notre temps a nous doubler. Eux prennent les partie techniques, moi je reste sur le plus facile j’en ai déjà plein le fion à rouler sur se parcours de m… Je parviens même a les croiser à un moment, alors qu’ils sont à la recherche d’un compteur. Ca me rappelle quelqu’un cherchant son GPS mais je ne sais plus qui ? ? ?
Je passe en mode déconnexion du cerveau. Les kilomètres s’égrainent, enfin les mètres vu la vitesse à laquelle je roule.
Tophe et ses acolytes me rejoignent. Maco a rebroussé chemin en laissant son dérailleur au bord du chemin. Nous roulons un moment ensemble. On est à 9km/h de moyenne. C’est exceptionnel ;
Arrive le dernier ravito. En plein vent. Ca caille grave. Un vrai moment de bonheur.
On reprend la route. Cool une super descente. On s’éclate. Pas de bol on a loupé une flèche. Faut se taper une montée d’enfer. Impossible sur le spad, même si le sol avait été sec. 200m environ on arrive en haut on a plus de pattes.
C’est le moment où mon dérailleur commence à vouloir faire des petits avec les bases de mon bike. Plusieurs fois je les retrouve collés tous les deux. Dommage que je n’ai pas un seau d’eau ca les aurait calmé.
Je fini le parcours comme je peux. Heureusement ca se termine par une descente plein de cailloux mais enfin il n’y a pas de boue.
Retour à la case départ. C’est la queue au lavage. Ca me saoule. Ca sera fait à la maison. Je refuse même le pot que Marcel veut m’offrir. Direction la maison.
Même si je suis sévèrement monté la prochaine fois je ferai comme les petits zizi je reste sous la couette.
Jusqu’au boue
- Les bandits de grands chemins
- Edition de septembre 2011