Edition de septembre 2011

Depuis quelques temps j’avais une demande importante et insistante pour renouveler l’expérience de la Fête du 22. La période de chasse arrivant, les jours étaient comptés. La seule date possible était le samedi 24 septembre.
Je lançai donc les invitations. Il était sur qu’un grand nombre ne pourrait se libérer. Pas de possibilité autre, c’est donc un groupe de 7 que nous sommes retrouvé sur le parking du terrain de football de BOUILLON après les défections de Laurent, Guitou toujours en délicatesse avec ses freins et de Maco n’ayant toujours pas récupéré son spad parti en révision.
Parmi les valeureux on pouvait dénombrer quelques participants de la première édition (Fred seul représentant national, Yoann, Yann et Michaël qui nous avait promis de ne pas jouer les cascadeurs) et deux nouveaux Thierry (un ardennais expatrié en terre rémoise) et Tophe déjà croisé lors de plusieurs randos.
Rendez-vous fixé à 8H15, je suis ponctuel mais tout le monde est déjà là. « Etre à l’heure c’est déjà être en retard » encore une fois cette maxime s’applique. Le temps de me changer et nous voilà partis. Il est 8H30 nous sommes des plus précis au niveau du timing.
Première montée vers le belvédère. Les rythme est assez soutenu. Le groupe à un bon niveau. Quelques photos s’imposent. Thierry se prend pour Hamilton et nous gratifie de quelques photos dans la brume. Pour la vue sur Bouillon c’est mort.
On reprend le chemin. Petite descente gentille qui s’enchaîne sur un faux-plat roulant. On en profite c’est que du bonheur. Nous voici arrivés à un second point de vue au dessus de l’abbaye de Cordemois. Le soleil est de la partie cette fois. On attaque la première descente technique. Après un portage dans les rochers et c’est parti pour un bel enchaînement de lacets. Tout le monde s’amuse. Une belle mise en jambe. Si le terrain est sec il n’en reste pas moins très peu adhérant. Il faut doser les freinage avec doigté.
On enchaîne un beau chemin roulant en bord de semois. On quitte le bord de la rivière pour regagner les hauteurs de Botassart avec une magnifique vue sur le tombeau du géant. Thierry est toujours a fond dans la photo. Il veut même grimper un gros talus pour donner son appareil à une dame qui regardait le paysage, mais il nous informe de son changement d’idée par un très joli « Aie ! Aie ! Ça pique ces trucs là ! » On a quand même le droit à une photo les jambes dans les rosiers.
Nouvelle descente un peu plus technique avec quelques marches et de belles trajectoires à négocier enchaînants les virages en appuis. Arrivé en bas tout le monde à la banane. Mais comme toujours après le plaisir revoilà la dure réalité du VTT qui nous revient dans les cuisses. Après avoir franchit un passage secret nous enchaînons sur une superbe descente d’un autre genre. Cette fois c’est racines et cailloux qui faut négocier. Là encore on est dans du pur VTT.
Lors de notre première sortie je m’étais trompé en partant à gauche et zappant une belle descente. Cette fois je pars du bon coté mais j’ai encore tout faux. Une boucle de 5kms avec quelques petites montées bien sympatoches et une descente en freeride au milieu d’un éboulement rocheux nous ramène sur le parcours en ayant une nouvelle fois raté la belle descente.
J’ai été mauvais sur ce passage. C’est pas grave on va couper une boucle afin de ne pas trop nous entamer pour la fin du parcours.
A midi pétante nous arrivons au ravitaillement. Nous commençons tous à avoir la dalle. Nous engloutissons la totalité des victuailles : saucisson, fruits sec, cake, bananes. Tout cela le nez au vent devant le point de vue de Rochehaut donnant sur le village de Frahan. Chacun peut mesurer la descente qui nous attend. Le temps de ranger les déchets, nous sommes partis dans une superbe descente technique au bord du précipice. On enchaîne sur un single en bord de semois. Personnes ne chute.
Nous attaquons le seul tronçon routier du parcours. Je ne sais si c’est le saucisson ou les kilomètres qui se font sentir mais nous n’envoyons pas trop. Pour ma part c’est un passage à vide. Personne ne la ramène mais il me semble que je ne sois pas le seul à l’avoir dure.
Il nous reste deux gros morceaux : la montée vers le tombeau du géant via le rocher des fées, et la montée vers l’antenne du moulin de la Fallize à partir du camping de Bouillon. Mais bien sur les vétérans ont à l’esprit les deux descentes d’anthologie qui suivent ces deux montées.
Arrivé au tombeau du géant un petit point technique sur la descente et c’est parti. C’est lacet sur lacet. Le dénivelé que nous venons de grimper en une demi heure est avalé en moins de cinq minutes.
Nous arrivons au camping de Bouillon. Je propose deux options : retour bord de Semois ou une nouvelle ascension pour finir par la descente de la Ramonette. Un pur moment de bonheur pour ceux qui maîtrisent les virages en épingles, une vrai galère pour les autres.
Bon gré mal gré tout le monte part pour la dernière ascension quand au bout des quelques dizaines de mètres Yoann est pris de crampes. Il ne peut plus grimper. Il lui reste la solution de finir par le bord de la rivière. Thierry et Yann s’empressent de se dévouer pour ne pas le laisser rentrer seul dans cet état. Quelle abnégation !
Nous restons à quatre pour la dernière partie du parcours. La montée n’est pas facile mais doucement ca se grimpe. On va avoir notre dernier moment d’adrénaline avec cette descente technique connue et redoutée de tous. Personne ne fait la totalité de ce passage sans mettre pied a terre, mais c’est quand même un pur moment de VTT.
Nous voilà rendu au pont de Cordemois. Il ne nous reste plus que quelques tours de roues pour regagner les voitures et prendre le verre de l’amitié.
Un petit bilan chiffré s’impose pour donner l’envie à ceux qui ne l’ont pas encore fait de venir participer à la prochaine édition : 47,200 kms pour un peu plus de 1600m de D+, deux litres et demi de bière, un bon gateau au raisins secs, trois mitraillettes et deux frindecandelles frites.
Prochaine édition en mai 2012. Sans plantage de parcours cette fois et un nouveau tronçon a découvrir.
Comme toujours les absents ont eu tord.

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