Maubert 2023

Depuis de nombreuses années le jour nationale rile avec randonnée de Maubert-Fontaine pour les raidars. Pas toujours avec bonheur car entre les éditions où il a fallu réveiller les organisateurs endormis sur les tables après une soirée beaucoup trop arrosées et celle ou partie sur un parcours de 40 km nous avons fini avec 15 au compteur nous avions décidé de passer la main sur cette randonnée. Mais depuis et depuis 2 ans le tracé du parcours est confié à Fabrice, un fidèle de la RPS, alors depuis l’an dernier nous avons décidé de retourner poser nos crampons sur les chemins de Maubert.

Cette année PTR, Florian, Samy, Christophe, Théo, et moi avions décidé de nous retrouver pour découvrir le plus grand des parcours annoncé à 50 km et un peu plus de 1000 m de dénivelé positif. Pour Cyril le doute subsistait à la suite de son message sur notre forum. Je ne peux faire autrement que de vous le retranscrire ici : « J’essaye d’être là. Si il n’y a pas un morceau de moi à 8h30, c’est que je transpire de la bière dans mon lit…« . Finalement il est là le premier. Sur le parking nous rencontrons Barnab qui s’élance avec un congénère  électrique sur le même parcours que nous.

Les inscriptions faites nous nous élançons. Le début se fait sur la route pendant un petit moment avant d’emprunter les chemins. Nous reconnaissons ces chemins empruntés à plusieurs reprises lors des éditions précédentes. Nous passons devant le concasseur devenu un point traditionnel. La forêt des pothées est toujours agréable. Sentiers étroits, passages de ruisseaux, il ne manque rien à ce début de rando. Nous traversons l’A304 et nous dirigeons vers Rimogne empruntant de temps en temps la voie vive. Le dénivelé s’avale sans difficulté. Nous sommes même étonnés en regardant nos GPS. Nous n’avons pas eu l’impression de grimper que nous avons déjà plus de 400m de D+. Il faut dire que le terrain est sec. Très sec même vu les nuages de poussière qui se lèvent sous nos roues. Bientôt notre parcours se sépare du 40kms. Nous descendons vers le lac des Vieilles-Forges. En vu du lac nous bifurquons du parcours balisé du Tour du lac pour aller chercher une belle bosse. Ce n’est que la première des trois grosses bosses que nous allons prendre en 11 kilomètres. La deuxième s’enchaîne rapidement et elle est vraiment hard. Personne ne lâche mais ça brûle les cuisses. Je ne dénoncerai pas ceux qui ont posé pieds à terre sur les trois derniers mètres.  Ça continue à grimper mais moins raide. La descente qui suit est sympa mais les ardoises sont humides et par endroits ça glisse. Enfin c’est ce que nous dit Samy en se relevant. Seulement blessé en son amour propre. voici le deuxième ravito judicieusement placé avant la dernière montée de deux kilomètres de ce tronçon réservé aux gros mollets.

Nous reprenons la route forestière de la Tranche du Coq que nous avions emprunté lors de notre périple sur le Chemin de Compostelle. La grande ligne droite de plus de 2 kilomètres permet de se reposer selon Cyril. Je ne suis pas très sûr que ce soit mon cas, tirant la langue à vouloir suivre, de loin, le rythme imprimé par Christophe et Cyril. Nous sommes cette fois sur la via Campaniensis (voie de Champagne du pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle reliant Namur à Vézelay) juste dans le mauvais sens pour pouvoir voir les coquilles. Après Rimogne nous traversons l’autoroute et retrouvons la forêt des Pothées. Un passage en single en bord de rivière est magnifique. Nous profitons du moindre moment de ce magnifique parcours.

Nous tombons sur le dernier ravitaillement, où il nous est proposé punch et goutte de pays.  De quoi avoir assez de carburant pour finir les dix derniers kilomètres. Philou le Biker, de la page Facebook Passion VTT souhaite immortaliser notre ravitaillement au punch. Nous faisons quelques kilomètres avec lui. Après le ravitaillement les chemins changent un peu, nous sommes plus dans des chemins herbeux avec des ornières. Théo qui commence à fatiguer manque de lucidité et finit au sol, le coude bien abrasé. Dommage qu’on n’ai pas rempli les gourdes de goutte, nous aurions pu nous en servir pour désinfecter.

Je commence à vraiment fatiguer et finis le parcours avec Théo qui lui aussi a été obligé de lever le pied. A partir du moulin Galichet nous empruntons l’ancienne voie de chemin de fer. Deux kilomètres de ballast… Quand nous arrivons nos compères sont déjà attablés et Cyril arrivé avec des bières. Nous nous posons pour refaire notre sortie.

Les organisateurs viennent nous voir pour avoir notre ressenti. Et franchement nous ne pouvons que leur dire du positif. Bravo les gars et merci Jean-Claude pour la bière.