En manque de reconnaissance

Alors que Arnaud, Aurélien, Claude et Nordine sillonnaient les sentier du massif des Maures, j’avais proposer une sortie sur notre terrain de jeu habituel. Bien qu’un grand nombre parmi eux ne soient pas des lumières, ils avaient décidé aujourd’hui de se joindre à moi pour jouer les éclaireurs en vu de la prochaine édition de la Randonnée au Pays des Sources. Si nous pouvions retrouver derrière, ou le plus souvent devant, moi un nombre d’habitués comme Louis, Guitou, Cyril ou Reynald, le plus notable était le retour de PTR, Samy et ChocoBob, même si ce dernier n’arrête pas de faire son retour. Comme souvent en cette période de l’année nous avons le droit à un assortiment de tenues, allant de la plus légère à la plus chaude. Il est vrai que les 4° affichés, le brouillard et les traces de givre sur les brins d’herbe donnaient à réfléchir sur la façon de s’habiller.

Si cette sortie n’avait pas de but particulier, néanmoins deux objectifs était dans mon esprit : trouver de beaux chemins à intégrer dans les parcours de notre randonnée et accessoirement d’éviter une balle égarée par un chasseur myope et aviné. Après avoir parcouru des chemins roulants pour rejoindre la Source Saint-Roger, j’engage la discussion avec Cyril sur le bien fondé de tenter la montée d’un sentier toujours emprunté jusqu’à ce jour dans le sens le moins fatiguant si ce n’est le plus facile. Comme toujours chez les raidars quand le choix doit se faire en deux options, c’est toujours la moins raisonnable qui est la plus favorablement envisagée. Cette fois ne fait pas exception. Nous voilà donc, soufflant comme des bœufs sous le joug du rustre paysan, gravissant un chemin bien raide parsemé de racines. au bout de quelques mètres une première embûche, ou plutôt devrais-je dire entronc, coupe notre élan. Après un redémarrage en côte un peu compliqué et un passage digne de Vendredi, pas le jour mais le compagnon de Robinson, nous retrouvons un chemin connu qui nous mène jusqu’à la plateforme de retournement située tout en haut de la route D33. Certains profitent de ce moment pour retirer quelques épaisseurs car l’ascension n’étant pas finie. Sur les hauteurs des arbres abattus et laissés en travers des chemins compliquent un peu la progression. Après un passage sur le chemin jaune, nous empruntons de nouveau des sentiers en sous bois. Quelques ronces nous rappellent que l’hiver ne s’est pas encore installée. Nos mollets retiendront la leçon. Le bruit de quelques coups de feu pas très loin nous ôtent rapidement l’idée de sortir de la forêt domaniale. Après un bel effort j’envisage de rejoindre la Brokeback, mais comme souvent un mes chemins ne sont pas les plus directs. Samy profite du détour de 100m de D+ et de quelques kilomètres pour découvrir l’histoire (que vous pouvez retrouver ici) de ce magnifique passage. Cyril se posant la question sur la praticabilité d’un fossé nettoyé il y a quelques années, la réponse fût trouvée en s’y engageant. Si dans sa grande majorité ce sentier est encore propre, nous donnons quand même quelques coups de scie afin de nous permettre de progresser sans trop baisser la tête. Malheureusement quelques arbres couchés en travers bloquent la fin du passage. Peut-être faudra-t-il jouer de la tronçonneuse pour de nouveau emprunter ce passage.

Enfin la Brokeback. Les freins sont lâchés, Cyril sort le téléphone pour immortaliser ce moment. Après le premier secteur, la discussion porte sur la possibilité de supprimer le passage sur route qui gâche une partie du plaisir. Des idées germent dans nos cerveaux malades et quelques idées seront à confirmer lors de prochaines sorties. Nous finissons cette boucle tout à notre plaisir d’avoir parcouru ces 5.8kms de monotrace majoritairement descendant.  Notre fine l’équipe est de retour à proximité de la source Saint-Roger. Il n’est pas encore l’heure de rentrer. Le retour par le chemin de l’aller est une option trop évidente alors qu’une autre option se présente : retour à la Croix Serin par un chemin oublié depuis quelques temps. Nous nous engageons dans une nouvelle ascension. La répétition commence à faire mal aux pattes mais personne ne lâche. Arrivés au sommet Louis, utilisant pour la première fois des pédales automatiques, nous fait un « j’arrive pas à déclipser, #&$!%£ » et va goûter la consistance du sol. L’état de son genou n’est pas sans rappeler, celui de Garance lors de son test des pédales auto aux Pass’Portes. Ah ces jeunes, aucun style dans la chute ! Il est 11h40, plus trop le temps de trainer si on veut avoir le temps de d’arroser la nouvelle monture de Samy. En effet après la Bestiole et le Panda, le Gecko vient rejoindre la ménagerie du Raid. Nous empruntons de nouveau un chemin parcouru un peu plus tôt dans la matinée. Cette fois nous délaissons la Brokeback pour les Terres du Coin du Bois. Nous sacrifions quelques instants pour laisser le temps à Cyril d’immortaliser notre sortie.

Soyons sûrs que quelques bonnes idées, ou pas, vont venir enrichir nos futures sorties afin d’en vérifier le potentiel plaisir.

One thought on “En manque de reconnaissance

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.