Jardinage en forêt d’Elan

Une petite sortie de reconnaissance au départ de la SMA était au programme de ce dimanche. D’une affluence importante sur le papier c’est seulement à quatre que nous avons pris la route vers la forêt domaniale d’Elan. Arnaud, ChocoBob et Guitou m’accompagnent pour le baptème de ma nouvelle monture, Sébastien, PTR et Brieuc ayant déclaré forfait et Hervé, nous le saurons dans l’après-midi, a erré comme le héros de Rimbaud s’en allant les poings dans ses poches crevées.
C’est donc tranquillement que nous partons par le chemin noir. Enfin, un tranquillement mené par Arnaud et ChocoBob… Je reste en retrait avec Guitou. Arrivé devant l’abbatiale d’Elan je décide de monter par le terme afin de gagner l’Arnoz. A peine les premier mètres gravis nous nous retrouvons devant un panneau de chasse. Je décide alors que tels les pèlerins se rendant à nous nous atteindrons notre graal par une autre voie. Nous continuons sur la route avant d’attaquer les choses sérieuses dans les bois par l’ascension du chemin partant du parking de la source Saint-Roger. Comme recommandé par la sécurité routière, une pause s’impose arriver en haut, non pas que nous soyons essoufflés, il nous en faut un peu plus (vraiment un peu) mais pour permettre à Guitou et ChocoBob de s’adonner à leur pratique favorite de barbon prostatique. Alors que nous apprêtons à repartir, nous saluons un groupe de cyclistes au guidons tordus, dont fait parti Nico. Nous rejoignons la Grosse Borne pour reprendre le fossé nous menant à notre but. Mais la pluie et les débardages en ont décidé autrement nous nous retrouvons devant un océan de boue. Je prends l’option d’un petit portage pour gagner le fossé et éviter de patauger dans cette bauge digne de Woinic. Nous passons l’Arnoz sans aucun soucis. Nous allons d’ailleurs devoir bientôt rebaptiser car cela fait au moins trois fois qu’Arnaud l’empreinte sans tomber. Nous continuons par le single dans sa nouvelle versions allongée par ChocoBob. Un ChocoBob encore plus sadique que Guitou car non satisfait d’enchaîner des virages à angles droits ajoute quelques petits coups de cul histoire de se réchauffer après une belle descente. Toute la partie qui suit est un nouveau tronçon pour l’édition 2016 de la RPS. Nous ne proposons que des passages que nous sommes capables de franchir et pour le moment nous sommes face à une montée impossible. Nous ne sommes pas parvenus à en monter moitié même s’il faut dire que le terrain n’est pas des plus facile en ce moment. La suite se poursuit par la recherche d’un single découvert par ChocoBob il y a quelques semaine. Après avoir tourné quelques temps, ChocoBob m’annonce avoir retrouvé la trace du single fier comme un épagneul breton ayant retrouvé la trace d’un chevreuil. Il s’avère en fait que nous avons emprunté ce passage de nombreuses fois…. Les minutes qui suivent nous servent à tracer de nouveau passages permettant d’éviter de grands chemins. Les ronces nous arrêtent rapidement. Nous finissons tout de même par trouver des choses intéressantes mais nous ne pouvons pas encore les divulguer ici. Un moment de plaisir dans les traditionnels trous d’obus. Quelques petites bosses nous inspirent de nouvelles options que nous avons tentées avec plaisir après avoir passé une petite demi-heure de nettoyage. Nous voila enfin à la source Saint-Roger. Depuis quelques temps j’utilise l’application Strava lors de mes sorties et j’ai défini un segment KoM (King of Mountain). J’explique le principe à mes compagnons et leur indique que mon temps record est de 4 minutes 20. Arnaud est partant pour se faire du mal. ChocoBob et Guitou beaucoup moins. C’est parti ! Arnaud part devant et me bouchonne quelques instant. Je passe à l’attaque dans la montée, rapidement je lui met une cinquantaine de mètres. Je sais que dans la descente il va faire tout pour revenir, et je ne relâche pas mon effort. J’attaque le single, vite, trop vite sans doute car ma roue avant décide de partir en glissade sur le tapis de feuilles. Si je ne battrai pas mon temps Arnaud bloqué derrière moi ne fera pas non plus un chrono. Malgré cela nous finissons le secteur les cuisses en feu… Vu l’heure nos décidons de rentrer tranquillement par la Croix Seurin en empruntant un nouveau secteur KoM. Nous mettons une nouvelle fois les watts mais nos cuisses sont cramées. Arnaud ralenti pour s’assurer que nos compagnons qui ont rendus les armes savent le chemin à suivre. Il fait ensuite l’effort pour me recoller au train. Cet effort est de trop et il coince. Je fini seul mais cuit comme une chipolata oubliée sur le barbecue. La fin est plus cool. Je propose à Guitou de prendre ma monture pour les derniers kilomètres, Je ne le reverrai qu’à la SMA… Encore une belle sortie mêlant jardinage et pédalage, bref du vrai VTT.

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