Un coups de jeune

Une nouvelle sortie au Bannet en ce 26 Brumaire. Vu ce que tous les médias nous annoncent autant s’habituer au calendrier révolutionnaire. Si les habitués, ChocoBob, Arnaud, Eric, Michael, Guitou et Mattéo sont présents, Nous avons le plaisir de retrouver Reynald et d’accueillir nos nouveaux jeunes : Brieuc, Julien et mister X dont j’ai oublié le prénom.
A peine avons nous enfourché nos montures que ChocoBob lâche sa première plaisanterie voulant par là commémorer la naissance de Garcimore et le décès d’Achille Zavatta survenus un 16 novembre. J’annonce la couleur aujourd’hui ce sera du parcours facile avec le numéro 6 de chez Bannet, beaucoup moins cher que le numéro 5 de chez Chanel… Je prend la tête de la troupe en indiquant que chacun peu se laisser aller à ses envies jusqu’à la route forestière car le parcours est flêché. Les minots se tirent la bourre avec Eric, en grande forme depuis qu’il a acheté un vélo de jeun’s, Michael et Arnaud. Comme à mon habitude je monte à mon rythme de sénateur accompagné de Choco et Mattéo. La marche est fermée par Reunald et Stéphane… Enfin c’est ce que je pensait quand arrivé à la route forestière du Lazaret je me rend compte que Guitou manque à l’appel. Quelques instant celui-ci arrive la mine déconfite. Il vient de casser une pédale. Pour avoir vécu cette aventure je sais combien la situation est désagréable. C’est donc un demi-tour pour un Guitou bien décidé à se remettre au chaud sous la couette avec maman.
Ayant du mal à rester sur les chemins battus, j’ajoute une petite option vallonnée. Nous retrouvons rapidement les panneaux indicateurs. Mais alors que se présente à nous la possibilité de deux chemins je choisi de prendre droit dans la pente. Si nous sommes nombreux à poser pied à terre, ChocoBob, cerveau déconnecté, franchit brillamment la cassure finale, comme le chantait Arlette. Après une petite baignade dans le ruisseau de la Bonne Fontaine pour Stéphane nous reprenons la trace numéro 6. Après avoir cédé à l’appel de la Givonne qui nous tend les bras nous attaquons la montée vers la Belgique. Nous profitons des beaux passages de cette partie du parcours balisé, mais la montée sur le GR14, entre ornières et cailloux, nous fait mal aux jambes.
Arrivé à Mollevaux, je décide de quitter le parcours 6 pour le 7 et sa longue descente que je sais agrémenter de tronçons techniques. La difficulté va crescendo. La dernière descente avant de retrouver la route forestière de l’ermitage est mémorable car elle se fait dans un ruisseau jonché de pavés. Concentré sur mon pilotage je ne sait pas tout ce qu’il s’est passé dans cette descente à part avoir vu passer Michael passé tel un missile et Eric sauter de son spad qui a décidé de s’arrêter net contre un rocher. Le reste me sera rapporté, notamment la glissade de Reynald sur un saumon…
Ayant retrouvé des poteaux indicateur, je décide de faire le bilan des troupes. Mattéo et Reynald commencent à avoir mal aux jambes. Nous faisons une pose. Enfin eux font une pause car le reste de la troupe décide de partir à la découverte d’un petit sentier. La stratégie de la tenaille chère au sergent-chef CHAUDARD est payante car nous trouvons l’entrée du sentier. ChocoBob n’ayant pas encore complétement le fonctionnement d’une descente décide de la monter…
Nous volà à Olly. Je parviens à résister à l’envie de me lancer dans une nouvelle traversée de  la Givonne. D’autres n’auront pas cette force mentale. Nous attaquons notre dernière ascension de la journée sur la route forestière du Lazaret. Si devant la discussion la bon train, d’autres souffrent. Quand Stéphane nous rejoint au sommet, il nous annonce que Mattéo est resté en bas souffrant de crampes. N’écoutant que son instinct de Saint-Bernard, pas le moine bénédictin du Mont-Cassin qui fût élu évêque de Teramo mais le gros chien baveux transportant un tonneau de whisky autour du cou, ChocoBob rejoint Mattéo pour le faire rentrer pas la route. Pendant ce temps nous finissons notre périple par de petits passages de ma composition…
Après un lavage de nos montures, nous nous retrouvons autour d’un verre, enfin d’une canette offerte par Stéphane et Michael, afin de souhaiter la bienvenue à nos jeunes qui tel le ragot intégrant la troupe après avoir quitté le sein de sa mère, ont brillamment intégré les raidars sur ce beau parcours boueux à souhait.

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