Horizon 2015

Rendez-vous est donné à 8H30 chez notre président pour œuvrer à l’édition 2015 de la RPS. C’est l’affluence des grands dimanches. Laurent, Guitou, Eric, Arnaud, Michael, Stéphane, Philippe, et moi avons répondu présents. Nous accueillons 2 nouvelles paires de jambes (Julien et Philippe). Grace à la folie des grandeurs pour petit budget et à la générosité de Reynald  un jus noir à base de drupe polysperme torréfiée  coule à souhait.
Nous regagnons la trace par la côte de Dom. Certains tirent du braquet et d’autres tirent la langue. L’antenne passée le dérailleur de Philippe-2 fait des caprices. La maîtrise technique incantatoire de son homonyme règle le problème. Stéphane quant à lui est en délicatesse avec la pression de son pneu arrière.  Pour lui venir en aide Eric sort sa panoplie de Kentrider chez les marshmallows. La jeunesse de Julien nous impose un rythme soutenu pour arriver au point culminant de l’ascension. Nous arrivons à une nouveauté 2015. Je n’entrerai pas les détails pour ne pas entraver la surprise. Je donnerai uniquement cet indice : dans ce type de trace je ferme la marche. Quelques Km plus loin Laurent en Modovar prend de l’avance afin de réaliser dans un passage ludique inédit des plans pour le teaser : Passage ludique inédit à transformer un Chocobob en ShakaPonk. Ça remonte. Le sol gras rend la progression par moment délicate. Nous profitons ensuite d’un des rares instants de répit pour disserter ou lâcher des vannes ne faisant rire que son auteur. La scène de ménage entre Stéphane et son pneu reprend. Le second décide de mettre tout à plat. Si l’écureuil a beau être petit il n’est pas l’esclave du bibendum. En bons médiateurs familiaux Eric et Philippe 1er se chargent de la thérapie systémico-pneumatique. Il n’en est pas moins vrai qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ; la pompe CO2 d’Eric n’étant pas très percutante Stéphane  y va de son coup de poignet pour durcir sa monte. Comme quoi toutes les disputes se terminent de la même manière.
Stéphane rabiboché nous reprenons nos efforts. Dans une longue descente Michaël en profite pour lâcher les freins. Dans la bosse suivante Philippe-2 commence à montrer des signes de fatigue. Dans les suivantes chacun y va de son accélération. Philippe-2 nous rejoint au mental sur la plateforme forestière envahi par les crampes. Nous laissons de côté des boucles pour rejoindre plus rapidement la source Saint-Roger. La trace reste physique. Après les trous d’obus Michaël, Julien, et Eric font demi-tour pour s’éclater de nouveau dans ce passage. Durant ce temps Philippe-2 est terrassé par les crampes. Je lui avance avec Arnaud son bike jusqu’à la descente. Dans une nouveauté tracée par notre président, ce dernier se tire la bourre avec stéphane, Michael et Eric. Comme on pouvait le penser le single accepte difficilement le passage de quatre vélos de front ce qui vaudra à Eric d’aller fouiller les terriers la truffe dans la terre tel un fox-terrier sur la trace d’un lapin. Alors que la paire de Phiphi rejoint directement Saint-Roger nous prenons la direction des hauteurs avant d’emprunter le single sinueux. Laurent filme pour le teaser. Je tente un dérapage de la roue arrière dans un virage pour la prise de vue. Hélas, le résultat n’est guère mieux que la maîtrise de la langue germanique des soldats de la 7ème compagnie.
Arrivés au goudron, une chasse nous oblige à prendre la macadam jusqu’au chemin d’Alger. Laurent s’essaie au SR d’Eric. La sortie se termine en tirages de bourre successifs. Les spads chargés sur les porte-vélos nous organisons devant une boisson reconstituante les virées à l’Hivernale, au Roc d’Ardenne et d’Azur.

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