Rendez-vous est donné à 8H30 pour s’inscrire à la randonnée d’Angecourt. A mon arrivée Laurent, Arnaud accompagné de son potos Olivier, et Mattéo se sont déjà acquittés de leurs euros. Ce dernier fait chuter la moyenne d’âge de par sa minorité. Son père l’envoie s’essayer à la vraie pratique du VTT après l’achat tout frais de son premier bike.
A l’échéance horaire manque un raidar. Donner son identité serait inutile … chacun pouvant s’imaginer de quel retardataire il s’agit. Nous nous élançons sur la trace. En guise de café croissants œufs bacon, l’organisation nous offre la montée vers les éoliennes. Les chemins ruraux suivants nous permettent de bavarder tout en appuyant sur les pédales. Nous passons devant le Château de Haraucourt. Arnaud tente de faire l’éducation sexuelle de notre jeune hôte. Nous lui coupons la parole et renvoyons Mattéo vers Stéphane pour obtenir la biographie de la Grosse Lulu. En contrepartie nous lui proposons un récit historique et architectural de la bâtisse.
Au pied de la 2ème montée Laurent se bat avec sa GoPro pour ne pas capturer que sa roue avant ou le bleu du ciel moucheté de nuages. Il décide de la fixer sur son cintre. Elle restera finalement sur son casque une partie de la fixation se trouvant à 20 Km. Dès les 30 premiers mètres du pentu je m’aperçois que mes jambes sont restées tenir compagnie à la fixation. Je progresse à l’économie tout en encourageant Mattéo dont le visage vire progressivement au rouge. Un bolide nous double et nous salue.Michaël est de retour, alléluia ! Lors du regroupement, Laurent, las de rouler une main sur le cintre et l’autre sur le casque, jette l’éponge ou plus exactement sa GoPro au fond du sac de Micha. Nous sommes entrés dans les bois et plongeons vers le bas. La trace change d’aspect. L’organisation nous a concocté des singles à la Lardoles. Ca tourne à droite …à gauche … le cintre passe de justesse … un tronc à franchir … ça relance … une racine … Que du bonheur pour arriver au 2d ravitaillement.
La pause fait mal aux jambes à la reprise. Les singles qui suivent font vite oublier la douleur. Dès que ça monte Olivier nous passe en 2 coups de pédales. Nous retrouvons des chemins forestiers. Mattéo s’engage dans une bauge. Au beau milieu il perd le contrôle de son Felt. Résultat : le spad s’étale à gauche et son propriétaire à droite. Je lui propose de prolonger son bain de siège le temps d’immortaliser l’instant (bon d’accord 5 minutes après, le temps que je trouve un endroit pour poser mon Pivot tout en douceur, que je retire mon Camelback, que j’ôte sa protection, que je trouve mon portable, …).
Au croisement du 25 et 30 Km, Mattéo poursuit sur la petite distance ayant déjà fait preuve de courage et puisé dans ses réserves. Laurent partage sa connaissance des lieux et nous prédit des passages sympas dans des trous. Encore du single en veux-tu en voilà pour aboutir au passage dans les trous. Laurent arrive à donf au premier. Il se fait surprendre par l’inclinaison et s’arrête à quelques centimètres du pentu. Arnaud s’engage. Son freinage arrière le dévie sur la gauche dans une figure de style de funambule alcoolisé. Chaud comme une entrecôte sur le grill, je me lance et finis sans encombre. Le 2ème trou propose une inclinaison impressionnante avec une magnifique racine dès le 1er demi-mètre. Bien que certains refusent l’obstacle, je relève le défi avec succès (ça devait être mon dimanche annuel d’inconscience). Un nouveau single nous ramène au point de départ. Nous retrouvons Mattéo. Laurent paie sa tournée pour fêter son année supplémentaire. Nous en profitons pour échanger avec le club organisateur et féliciter ses membres du travail pour dégoter les singles. La seule vingtaine de participants ne les motivent pas pour reconduire cette rando en 2015. Nous croisons les roues pour une reconduction et se régaler à nouveau.
Lardoles au menu
- Chasse aux Sorcières en forêt de Dohan
- Un Moyen encourageant