Qui pivote le samedi

Une nouvelle sortie de reconnaissance avec le jardinnage du samedi.
Fred, Arnaud, ChocoBob, Eric Guitou et Michael sont présents pour m’accompagner et tester le nouveau passage tracé durant ces dernières semaines. Christophe (CBJF08) que nous n’avions pas vu depuis un long moment profite de son retour dans ses Ardennes natales pour se joindre à nous. Comment faire pour qu’il ne dévoile pas nos passages secrets ? Nous avions pensé dans un premier temps à lui crever les yeux mais sa proposition de nous payer une bière nous convainquit de lui laisser son intégrité physique.
La petite troupe s’égaille. Même Michael est à l’heure ; les gants dans les poches et le casque en bataille, mais à l’heure.
Une bonne montée après un tronçon de route pour lancer le ton. Malgré quelques incursions en tête nous nous rendons rapidement compte que notre ChocoBob n’est pas dans une grande journée. Son explication d’avoir fait une sortie avec un groupe de pivoteur surentraînés nous parait fallacieuse. Vu les cernes qu’il arbore piteusement nous mettrions plutot un billet de 100 sur le fait qu’il ait été trainé ses semelles du coté d’Haraucourt.
Enfin au sommet nous attaquons ardemment les sentiers forestiers. Quel plaisir ! Surtout que le profil est descendant. Notre liesse est de courte durée car nous nous retrouvons devant une mare de boue. Fred en bon raidar se lance le premier. De la boue jusqu’au genou, c’est franchement impraticable. Nous sommes dans l’expectative, quand nous voyons Fred se lancer à plat ventre dans la boue. Parfois les fils doivent se toucher…
C’est avec un bonhomme Cetelem, mais de couleur marron que nous reprenons notre chemin en direction de la source Saint-Roger.
Nous retrouvons les vététistes du club de Nouvion. Fred profite que nous taillons la discute avec nos congénères nouvionnais, pour se laver dans la source puis de faire quelques brasses. Quant à lui Eric se lance dans plusieurs traversées de ruisseaux éclaboussant ceux qui s’approchent.
Après ces quelques minutes de récréation, nous reprenons notre chemin car nous sommes à peine à moitié de notre parcours.
Nous devons de nouveau regagner de l’altitude. Nous grimpons tranquillement, mais malgré cela ChocoBob ne parvient pas à rester accroché au groupe. Au moment  de partir jouer dans les trous d’obus je propose à ChocoBob de finir l’ascension sur la route et de nous attendre dans la clairière. Guitou l’accompagne. Nous nous tirons la bourre dans les trous d’obus, avant d’enchainer la descente vers la clairière. Nous croisons deux autres vététistes avec qui nous avons déjà roulé. Nous partons dans la même direction mais pas au même rythme. Au bout de quelques minutes nous les avons perdus de vue. La grimpette au bout du chemin s’avère ardue. Seul notre luxembourgeois de service, Arnaud et moi même parvenons en haut sans poser le pied à terre.
A notre grand plaisir nous constatons qu’il n’y a pas de chasseur en forêt de Singly. Nous allons chercher la descente vers Balaives avant de bifurquer vers la ferme de Flamanville. Après un arrêt repérage, qui nous laisse augurer de séances de jardinage nous continuons sur le chemin. Mais  nous sommes bientôt stopper dans notre progression par une multitude d’arbres couchés en travers du sentier. Ce n’est pas quelques arbres qui vont nous empêcher d’avancer. Nous unissons nos forces afin de les retirer du passage. Enfin la voie est libre. Nous traversons la ferme. Cette fois ce n’est pas Pirate qui nous accueille mais une énorme vache. Nous ne frimons pas plus que devant le chien et passons sans nous attarder. Un fois sur la route nous nous stoppons et nous apercevons que nous avons perdu Michael et ChocoBob. Fred rebrousse chemin pour les retrouver en train de bricoler la chaine du Pivot qui vient de rendre l’âme. Quelle puissance ce Choco !
Michael et Fred nous rejoignent nous annoncant que Choco va finir par la route. Le chemin que nous empruntons est boueux. Le choix de la trajectoire est difficile quand il y en a un. Parfois il suffit de ne pas se poser de question et de tracer à travers les mares de boue.
Je traine mes camarades dans la dernière ascension de la journée pour les amener à notre passage secret que nous avons baptisé « The Larchant’s Spirit » en hommage aux blaireaux que nous allons rencontrer la semaine prochaine.  Le terrain est meuble ce qui rend difficile les montées mais les descentes sont « fun ». Quelques uns donnent dans la pédologie avec un enthousiasme non feint. A bout de souffle mais avec la banane nous terminons le single. Il est onze heures cinquante et j’ai promis à Christophe d’être à la maison pour midi. Nous dévallons la descente vers Etrepigny à tombeau ouvert, avant d’enchainer la route puis le chemin noir en mettant tout à droite.
A quelques minutes près nous sommes à l’heure pour profiter des victuailles apportées par Christophe.

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