A la recherche du single ultime.

Petite fréquentation pour ce deuxième dimanche d’aout. Fred de Baptême, The C Family à LIBIN pour écumer les magnifiques chemins de la Glaireuse, Stéphane les fesses confortablement installé au joystick de son fidèle destrier agricole et le reste des effectifs en vacances. Il ne restait plus que ChocoBob et Michael pour m’accompagner dans cette sortie dominicale sur les coteaux fliziens.

Le fond de l’air est frais quand nous enfourchons nos montures, malgré le soleil qui luit déjà haut dans le ciel. Fini la canicule, la nature sent déjà l’automne… Je décide d’emmener mes camarades de jeu dans le bois d’Ennel que je ne connais pas bien. Comme vous vous en doutez cela nous promet des moments de freeride.

Après un départ classique, « On est sur le 15 » comme le dira si bien ChocoBob, nous voila à la ferme de Flamanville par la descente de la côte d’enfer. Michael peu habitué à jouer de la poignée de frein à mis à mal ses plaquettes neuves en n’osant pas me doubler. Une odeur inconnue lui parvient aux narines. Il n’y a pas à tergiverser le rodage est fait.
Tel Christophe Colomb embarquant à bord de la Santa Maria, nous ne savons pas ce que nous allons découvrir lors de notre périple. Un large chemin en sous-bois s’offre à nous. Nous nous y engageons. Cela monte gentiment. Trop ! A ce rythme il va nous falloir deux heures pour retrouver les sommets. Michael prend l’initiative de bifurquer à gauche. Là c’est sur on va gagner du temps, même si nos mollets ne vont pas nous en remercier. Nous parvenons à la cabane de chasse de Boulzicourt attirés par l’odeur du barbecue. Nous tombons en extase devant un énorme cousin. Pas de ceux que nous croisons régulièrement dans les bois. Un cousin domestique dansant la ritournelle au dessus d’un lit de braise savamment entretenu par un autochtone hirsute. Le spectacle est magnifique. Un groupe de vététiste est en extase devant l’animal prenant un teint caramel tel notre Guitou étendu au soleil des plages naturistes de l’Ardèche.

Nous nous engageons dans de nouveaux singles qui enthousiasment mes compagnons de route. Quelques branches nous obligent à poser pied à terre. Sauf Michael qui décide de façon involontaire que la meilleure méthode pour descendre du vélo est la tête la première au dessus du cintre. Nous retrouvons un chemin connu. Mon but est de gagner la ChocoBob. Nous passons devant sans la voir trop absorbés dans nos discussions. Après un demi-tour nous nous y élançons. Elle est toujours aussi agréable.
J’aperçois un chemin descendant sur la droite. Sans aucune hésitation nous nous élançons. Parvenus à son pied nous nous retrouvons face à un mur. Impossible de le monter sur le spad mais il me semble possible de le contourner pour le prendre à revers comme le disait, je ne sais plus lequel de ces deux grands hommes : Emmanuel de Grouchy, avant de sucrer les fraises, ou Alban Ceray. Nous y parvenons en effet avec un réel plaisir.
Après un passage boueux nous rejoignons des chemins connus. Enfin pas pour très longtemps car une trace de gibier dans la végétation nous donne l’impulsion. Pour du single, c’est du single ! C’est à peine si la trace est assez large pour y poser nos pneus. Après un passage improvisé, nous nous retrouvons au pied de la cote de la Ferme Eva. Pour ce dimanche nous prendrons l’option de rentrer par un chemin plus roulant, un trio de nonnes nous attendant à la maison.

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