Après avoir longuement hésité entre le Raid des Sources à Chimay et cette « petite » rando, nous avions opté pour la moins coté des deux. Comme d’habitude le rendez-vous était fixé à 8H30 sur place afin de partir pour 8H45.
Grace à mon GPS magique qui me trouve des racourcis dans l’espace temps, je suis sur place en 40 minutes alors que viamichelin me donnait 1H05 de trajet. Fils; alias Christophe, arrive en même temps que moi alors que Romu est déja là. Nous nous inscrivons, finissons de nous préparer, et attendons Jean-Pierre et Maxime. 8H45 après un SMS sans réponse nous décidons de prendre la route.
Ca commence par descendre sur la route. Le fond de l’air n’est pas très chaud. Bientot nous diffurquons à droite le long de l’autoroute sur un grand chemin. Ca ne commence pas le mieux possible. Une fois passé sous l’autoroute nous entrons dans les bois et même si nous avons encore le bruit des voitures en fond sonore, nous attaquons de vrais chemins de VTT. C’est assez roulant et nous arrivons rapidement au premier ravitaillement. C’est là que se sépare les différents parcours. Nous quittons les parcours faciles. C’est vrai que le parcours devient plus fun avec de jolies grimpette au detour de virages qui nous ont obligé à jouer du dérailleur faute de quoi c’est le pied à terre. Aucun de nous ne fera la totalité du parcours sur le spad, non pas à cause de notre forme physique exceptionnelle, qui nous aurait permis de battre Absalon aux jeux olympiques, mais à un maniement de shifters parfois un peu hasardeux. Si les descentes ne sont pas techniques on prend un énorme plaisir en lachant les frein dans des singles bien tracés. A plusieurs reprises nous avons le droit à de beaux pierriers. Finalement que du plaisir.
Après le troisième ravitaillement, exceptionnel pour un 42kms, nous retrouvons les parcours plus court et des chemins plus faciles même si nous ne quittons pas souvent les bois nous empruntons quelques passages sur le bitume. Nous parviendrons, malgré un flêchage exceptionnel (avant, dans et après les carrefours) à nous perdre sur une centaine de mètres en ayant voulu faire un peu de hors piste.
Si nous avions bouclé la même distance en 2H30 à ORGEO, c’est cette fois près d’une heure de plus qu’il nous aura fallu pour bouclé le parcours.
De retour aux véhicules nous ne truvons toujours pas de trace de Jean-Pierre ce qui ne nous empêche pas de prendre notre habituelle boisson récupératrice avant de rentrer nous vautrer sur la banquette devant les jeux olympiques. Cela pour Romu et moi car pour Christophe ca sera mécanique ayant explosé le joint du foureau droit de sa fourche et perdu l’huile qui se trouvait dedans.
Epilogue : Après un coup de fil à Jean-Pierre une fois rentré à la maison, il s’avère que nous nous sommes raté de quelques minutes JP ayant du réparé la roue arrière du fiston le matin avant de partir suite à une crevaison lente. Ils ont aussi fait le 42kms.