Comme le veut la tradition il y a toujours une dernière sortie de l’année et le calendrier étant bien fait cette année il se trouve que le dernier jour de 2024 est un 31 décembre. Nous en profitons donc pour aller nous balader sur nos jolis chemins en ces dernières heures de l’an.
Arnaud, Catherine, Christophe, Guitou, Théo et Thierry se joignent à moi pour dégourdir les pattes avant les agapes sylvestres. Patrice pas très en forme nous fait faux bon. Avec la pluie qui tombe pratiquement sans discontinuer depuis presque trois mois, je pars pour une option grands chemins avec quelques inédits. Après un petit tour dans les ballastières de Nouvion nous attaquons la montée du collège. Le rythme est assez soutenu (je crois être assez loin de la vérité…) Une fois en haut nous nous rendons compte que le vent souffle vraiment, mais tant que cela chasse les gros nuages qui menacent cela nous convient. Nous enchaînons par la descente sur Vrigne-Meuse avant de rejoindre le Château du Faucon par le chemin du coucou. Malheureusement depuis la fermeture de l’hôtel-restaurant s’il est toujours possible d’entrer dans le parc, il est maintenant impossible de traverser car il n’y a pus qu’une grille d’ouverte. Heureusement que j’ai plus d’un détour dans ma gourde et nous pouvons regagner la trace prévue par un autre chemin et petit bout de route c’est certes moins agréable mais comme le dit le proverbe tous les chemins mènent à Rome. Même si ce n’est pas du tout l’endroit où nous allons… Nous prenons la voie de Briancourt et devons jouer les équilibristes pour parvenir à nous sortir du bourbier dans poser pied à terre. Le dénivelé n’est pas important mais nous y laissons des calories. Tout ce qu’il faut avant un repas de réveillon.
J’annonce la couleur nous allons emprunter un chemin que je ne connais pas mais qui, avec un peu de chance
devrait nous éviter un bout de route. Si les premiers hectomètres se passent bien nous nous retrouvons bientôt devant un gros dilemme soit tenter une descente à plus de 80%, soit essayer de trouver un passage à travers chablis, ronces et autres joyeusetés qui griffent les jambes. Alors que je suis sur la réserve et pas loin de faire un demi-tour mais camarades se prennent pour Indiana Jones. Après une demi-heure (pour faire 500m) nous retrouvons la civilisation. Je n’irai pas jusqu’à dire que mes camarades sont ravis de ce moment mais comme cela faisait longtemps que nous n’avions pas jardin de cette façon, je les soupçonne d’y avoir pris du plaisir. C’est aussi ça les sorties entre raidars. Nous ne sommes pas du tout où je l’espérais. Nous devons nous faire une petite partie de manivelles sur la route avant de bifurquer pour une séquence culturelle avec la visite des vestiges de l’église Saint-Julien et le hameau de Dancourt. Nous sommes plus dans du chemin gravel mais j’ai encore quelques cartes dans ma manche. Nous retrouvons les bois boueux et les chemins herbeux. En deux kilomètres nous devons laisser en calories l’équivalent de cinq cents grammes de foie gras. Nous nous retrouvons finalement aux étangs de Donchery. Vue l’heure avancée nous prenons le chemin de retour par les bords de Meuse et la voie verte.
Nous pensions que le retour allait être une balade de santé mais c’était sans compter les soixante kilomètres-heures de vent que nous avons de face.
Arrivés au club nous retrouvons Cyril venu partager le verre de fin d’année.
Une belle sortie pour ce dernier jour de 2024.
