Ce n’est qu’un Ragot

Ce matin nous avions programmé une dernière reconnaissance du Ragot 2022 avant de finaliser le dépôt des parcours auprès de l’ONF. Je vais tenter de n’oubliez personne car nous étions nombreux et encore la Covid 19 en avait obligé quelques uns à garder la maison. Catherine, Thierry, Baptiste, PTR, Christophe, Louis, Guitou, Stéphane et Stéphane, Laurent accompagné de son voisin Gilles étaient au rendez-vous pour m’accompagner. Ce petit 25kms sans difficulté technique devait être bouclé en deux permettant d’envisager une petite boucle de bonus. C’était sans compter les aléas habituels d’une sortie de raidars. Nous n’étions pas encore partis que Baptiste s’aperçoit qu’il n’a pas de casque. Alors qu’il envisage de rentrer je propose que nous passions par la maison chercher un vieux couvre-chef.

Parvenus à la maison, après quelques kilomètres sur une voie verte verglacée, c’est Christophe qui s’aperçoit que sa fourche ne tient pas la pression contrairement à la plupart des raidars. Cette fois nous sommes partis. Nous attaquons la côte de Dom par un côté inhabituel. Stéphane comme souvent a du mal à suivre le rythme élevé de ce départ. Les vieux diesels sont toujours longs à chauffer. Arrivés sur le plateau, nous avons le droit à un premier bain de boue. La montée après Feuchère est toujours aussi difficile par temps pluvieux. Même si aujourd’hui le soleil est radieux. Les jours précédents n’ont pas été avares en humidité. Comme Christophe et PTR j’ai eu la flemme de retirer le mezcal. Le pneu pas l’alcool… Au rythme de trois tours de roue poue un mètre de progression, nous parvenons tout de même au point culminant de cette sortie. Parvenus en forêt d’Elan, nous nous baladons sur le plateau pour quelques kilomètres jusqu’à la descente vers la sources… Afin d’enrichir leurs ames, je propose à mes compagnons une séance de Shinrin-Yoku. Malheureusement l’esprit pervers de certains coupe court à toute tentative de spiritualité. Nous reprenons notre chemin mais rapidement nous tombons sur un chemin de débardage. Nous parvenons toutefois à nous en sortir en roulant sur la bande centrale. Nous attaquons la descente vers la source. Après quelques arrêts pour retirer des arbres tombés en travers du chemin, nous parvenons enfin à la source. Julie Barbier photographe animalière est en train de faire un shooting. Après nous être ravitaillés, je la sollicite pour nous prendre en photo. Elle s’y plie avec bonne grâce si ce n’est avec plaisir. Au final elle ne repartira qu’après que Guitou ait acheté un forfait photos de grossesse pour Stéphane. 

Nous quittons la source par la route pour rejoindre la montée du terme. Louis continue à caracoler en tête de la troupe accompagné de Christophe. La montée se fait tranquille, chacun a son rythme. La boue et les feuilles mortes nous offrent de nouveau une séance de patinage. Nous basculons vers Balaives par la descente qui a vue, il y a quelques semaines Christophe étrenner sa veste du club dans une chute spectaculaire mais sans conséquence. De Balaives prenons la route de Butz et comme les bavardages sont inversement proprotionnels à la difficulté, les langues vont bon train… Nous croisons un autre groupe de vététistes qui nous avise qu’ils ont croisé des chasseurs. Nous continuons toutefois sur notre idée de rejoindre la calvaire de la route de Saint-Marceau par la fontaine. A l’entrée du chemin pas un panneau. C’est tout bon. En bordure d’une pâture, nous constatons néanmoins de petits bonhommes en tenue de camouflage orange. Ils sont loin, nous continuons à progresser en nous faisant les plus discrets possibles. Finalement le chemin tourne vers eux. Nous prenons la décision de rebrousser chemin avant de les gêner. Bien nous en prend car nous ne tardons pas à entendre des coups de feu. Heureusement pour nus et malheureusement pour la pauvre bête les balles ne sont pas pour nous.

Nos plans étant modifier, nous devons emprunter la montée du château pour rentrer. Afin de rejoindre le parcours initial nous bifurquons vers le chemin de la garoterie. Au sommet nous rejoignons un groupe de traileurs. Certains sont au bout de leur vie. Un peu comme nous. Il nous reste à descendre vers Etrepigny pour regagner notre base. Contrairement à notre habitude nous choisissons de rentrer par un bout de route, respectant le parcours initialement prévu. Nous perdons, dans la bataille de mollets, Catherine et Thierry qui ne nous ont pas vu bifurquer vers Boutancourt. Nous les retrouvons devant la SMA.

Même si nous n’avons pas tellement parcourus le Ragot nous avons la certitude que le parcours fera fleurir de grands sourires sur les participants le 3 avril.

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