C’est le jour de l’ascension…

En ce jeudi férié de l’Ascension, jour de la montée de Jésus vers Dieu son Père, je ne pouvais mettre au programme de ma sortie autre chose qu’une montée mémmorable. Cyril ayant déjà testé Omicourt, je ne pouvais une nouvelle fois l’emener sur les pentes du calvaire. C’est donc vers une orientation nord que je me décide à aller poser mes crampons. Afin de permettre à tous de m’accompagner je propose un départ de la Salle du Victus à VILLE-SUR-LUMES pour ceux ayant envie de rabe je propose un départ de la maison.
Seuls Cyril et Bernard décident de m’accompagner. Nous partons donc de la maison.
Il est 8H30 et nous démarrons pas la côte du collège à 14km/h de moyenne. Ca promet !

« C’est beau mais c’est loin ! »

Nous passons par le pont de ralliement et attaquons réellement le parcours. Un bout de route avan d’attaquer les bois et de rejoindre Issancourt puis Rumel. C’est tout plat et nous roulons tranquillement jusqu’à la maison fortifiée de Rollimpont. Après la traversée de la Vrigne nous attaquons la montée des petits Fagnamonts (dérivé du topnyme fagne essentiellement implanté dans les Ardennes et définissant une zone marécageuse). Si le bas de la montée est un peu « gras » plus nous montons et plus le terrain est sec et je peux vous assuré qu’il sera au final très sec. A plusieurs reprises c’est le cerveau qui pédale les jambes étant parties se promener vers de plus verts paturâges depuis à peu près la mi-pente. Cyril et Bernard montent de concert. Le Cabaret Vert étant annulé on compense comme on peut. Ayant vaincu la gravité je ne peux que lâcher cette magnifique phrase que nous devons au regretté Jacques, pas Brel mais Chirac, lui aussi poète à ses heures perdues : « C’est beau mais c’est loin ! » Même si nous ne sommes pas encore au sommet c’est beaucoup plus facile.
Nous passons à proximité de Pussemange. Une nouvelle grimpette et nous voici sur une route forestière. Je trouve au sol un panneau indiquant un belvédère, dont ma fille ne connait ce mot que comme une marque de vodka. Je propose un détour pour y aller. Au bout d’un kilomètre pas de trace de belvédère… Je décide de rebrousser le poële comme on dit chez Godin. Pour reprendre ma trace initiale. Nous rejoignons Sugny puis Bagimont avant de gagner Rogissart. Pas réellement par le chemin voulu ayant mélangé les souvenris de deux parcours que j’ai effectué dans le secteur. Mais, heureusement, tous les chemins mènent au rhum, ou plus exactement au Rouillon pour notre cas. Je me fais déjà un plaisir de rouler dans le ruisseau. Malheureusement il ne reste qu’un filet d’eau. Heureusement que Guitou n’est as là il n’aurait pas eu de quoi remplir sa gourde.
Nous empruntons un sentier qui longe la route forestière qui va à Rumel avant de rejoindre cette dernière. Après avoir silloné la vallée de la Goutelle nous longeons cette fois la Vrigne. Plus nous avançons plus le ciel se noircit. Il est très peu probable que nous finissions sec. Nous passons de nouveau devant la maison fortifiée de Rollimpont mais cette fois nous nous dirigeons vers Gernelle. En sortant du parcours de santé le ciel nous tombe sur la tête comme le craignaient nos ancêtres. En mois d’un kilomètre nous sommes trempés.
Alors que nous nous dirigeons vers Ville-sur-Lumes, Bernard nous laisse pour regagner La Granville directement. Se rendre à Ville-sur-Lumes n’est pas des plus simples car bientot nous sommes bloqués par un grillage. Nous tentons de le contourner mais devons prendre la route et passer devant la maison de la chasse. Après une première tentative de chemin à gauche qui avorte au milieu des ronces, nous trouvons un autre chemin qui nous ramène où je souhaitais. Une dernière ascension est nous voici rendus à la salle du Vicus. Il nous reste à rentrer par l’ancienne route de Romery. Cyril qui se posait a question de la praticabilité en vélo de route est rapidement renseigné : la nature reprend ses droits sur ce vestige de la civilisation. Un peu de voie verte nous amène de à l’entrée du secteur de la Padoue. Ce n’est pas aujourd’hui que nos battrons le KOM, le terrain étant trempé. Nous faisons tourner les jambes sur le bord de Meuse avant de nous quitter au niveau du pont vert de Flize.
La seule difficulté du jour était l’ascension des Petits Fagnamont mais je dois avouer que la journée portait bien son nom.

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