L’homme qui tombe à pic

Pour ce dernier dimanche de novembre, si l’affluence est moins importante que les semaine précédentes, la qualité d’en est pas moins au rendez-vous pour cette sortie dans les bois d’Enelle et de Boulzicourt.
Eric, digne héritier de l’écureuil à queue courte absent en cette journée d’automne pour cause de chasse, est présent dès l’aube, afin de préparer les agapes de fin de sortie prévues en l’honneur de son nouveau destrier : un beau Zesty 514 tout en charbon. Guitou, Yann, Mickaël, Laurent et Arnaud ne tardent pas à nous rejoindre.
A peine avons nous pris la route que Chac déverse sur nous ses larmes. Encore une sortie qui s’annonce des plus humides, mais depuis quelques semaines nous y sommes habitués. Heureusement pour nous à peine avons nous franchit la Meuse que K’inich Ajaw prend te relais de son confrère. A quelques semaines de la fin du monde je me devais de leurs rendre un honneur tout particulier.
De passage près de la salle multi-activités de Flize nous rencontrons les vététistes du club PSA. Après avoir devisé allègrement durant quelques minutes nous reprenons la route en nous promettant de faire une sortie ensemble à l’occasion du Téléthon.
Enfin nous voila dans le vif du sujet avec un beau passage comme on les aime : du raide, du gras et du raide gras. Au final nous grimpons tous à pied. Nous n’avons pas encore couvert deux lieues qu »Arnaud nous informe de son intention de nous abandonner n’arrivant pas à suivre le rythme que nous imprimons. Après quelques discutions il s’avère que le changement de plaquettes de freins avant provoque un blocage de la roue. Heureusement Guitou Saint-Bernard nous sort son petit outil qu’il manipuleavec ‘une dextérité sans pareil et en moins de temps qu’il ne faut à la grosse Lulu pour faire sauter les boutons d’une braguette, voila arnaud avec une roue qui tourne de nouveau sans aucune retenue. Nous pouvons maintenant attaquer notre ascension vers le bois d’Enelle siège de notre premier moment de bravoure. Après avoir un peu chercher notre chemin nous nous engageons dans la pente. gacun avec son propre style si certains chevauchent leur monture tel Alexandre le Grand pour d’autres ont à plus l’impression d’assister à un prolapsus. Nous gravissons  les quelques mètres qui nous séparent de notre seconde descente mythique de la journée. Une petite pause avant de nous lancer, et c’est parti. Les freins ne servent à rien, car même bloqués les spads continus de descendre. Il faut alors contrôler la trajectoire toute en glissades. Nous voila tous en bas. Tous ? Non comme le pays village d’Astérix faisait de la résistance à l’empereur César, Choco Bob fait se refuse à se lancer dret dans l’pentu. Sous nos encouragements, il se jette dans la bataille. Trop en arrière, pas assez détendu, il rate la trace et fini sa course par un front-flip que Chris Doyle aurait bien aimé réaliser avec autant de maestria. Plus de peur que de mal mais après la malle des Indes et Choco Bob Laurent vient d’hériter du nouveau surnom de Colt Seavers.
Comme tout s’est  terminé sans bobo nous pouvons reprendre notre chemin. Une nouvelle fois il nous faut grimper. Nous en profitons pour découvrir une nouveau passage que nous ne tarderons pas à emprunter en sens inverse tant il y a de quoi nous amuser.
Nous rejoignons  la maison de chasse de Boulzicourt afin de gagner Butz par la côte d’enfer. Mais une initiative malheureuse de ma part nous amène à un passage en freeride. Mickaël nous fait une démonstration de dextérité à travers les branchages alors que d’autres mons téméraires tentent de contourner. Une fois à Butz, nous empuntons à la côte à cailloux qui nous raménera en forêt d’Elan. Je ne sais si ce sont les montées successives qui nous ont fatiguées mais cette ascension nous parraitra à tous aussi longue semaine sans VTT. Cette fois s’en est fini des longue montées. Nous enchaînons les descentes faciles en direction de la source à Roger avant de regagner notre port d’attache.
Comme le temps est resté au beau et que nous ne sommes encore sec  nous nous lançons dans un jeu de saute flaques. Mais le tangara n’est pas joeur et Yann envoit du gros afin d’échapper à l’arrosage.

Nous voila donc rapidement de retour à notre point de départ où les cahuètes et les boissons reconstituantes nous ont sagement attendues.

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