Roc d’Azur 2024

Après 6 ans d’absence nous avions pris la décision d’à nouveau aller poser nos crampons sur les terres rocailleuses des environs de Fréjus.

Plusieurs épreuves étaient à notre programme. Si nous avions tiré un trait sur le Marathon passé de 86 à 102kms sans parler du dénivelé allant avec, l’idée d’aller découvrir les nouveaux parcours tracés dans le massif de l’Esterel (pour rappel le Roc d’Azur se déroule dans le massif des Maures) avait fait son chemin. Catherine, Thierry et moi avions choisi la version longue avec le 70kms gravel, Arnaud, Christophe et Yann, avait pris la version VTT 48K. Pour le dimanche je devais rejoindre les trois compères sur le mythique Roc d’Azur.

Après un voyage en ordre dispersé (je suis arrivé le samedi, Catherine et Thierry le mercredi et les autres je jeudi en fin de journée) et afin de facilité les formalités je récupère les plaques de tout le monde le mercredi matin dès l’ouverture et sous une pluie battante. Dans l’après midi, je retrouve Catherine et Thierry le mercredi après-midi pour repérer le départ de Cap Esterel. Catherine restera à pieds après une fracture du bras lors d’une chute cet été. Nous convenons de nous retrouver sur le site de départ à 7H30 le vendredi.

Pour les autres nous avions tous réservé au camping de la plage d’Argens. Et dès l’arrivée nous nous retrouvons pour un apéritif dinatoire qui se prolonge tard dans la nuit. en gros jusqu’à ce que je les mette dehors devant me lever à 6H00…

Vendredi 

Il est 7H30 quand je retrouve Thierry sur le parking de Cap Esterel à Saint-Raphael. Je suis en manche courtes et franchement ça pèle grave. Heureusement Thierry à la paire de manchettes de Catherine dans le camion. Malgré la taille S ça me permet de mettre les bras aux chaud. Pour le reste je ferai avec.

Après la vague demandée par les speakers nous nous élançons pour une première montée cool avant de trouver une portion plus roulante. Nous avons un long moment sur route et piste cyclable qui nous amène au lieu-dit « Les trois Collets ». La nous quittons définitivement la route pour les chemin larges type DFCI. Bref du vrai terrain de gravel. Nous sommes sur un tronçon du chemin de Compostelle, un signe du destin ? Avec Thierry nous prenons le temps de profiter de la vallée du Perthus et de nous poser pour faire des photos au milieu d’une nature sauvage avec l’impression d’être au bout de nulle part. Bientôt nous atteignons le point le plus bas du parcours (17m) alors que nos GPS n’affichent qu’une très petite centaine de mètres gravis alors que nous avons déjà parcourus dix kilomètres.  Cette fois nous sommes dans le vif du sujet avec une première montée, puis une seconde après une descente bien secouante, qui nous amènent à une altitude de 200m. Col du Mistral, Pic du Perthus, Col du Baladon avant de franchir le Mamelon de l’Ecureuil et d’attaquer une nouvelle descente toujours dans les roches et cailloux roulants. Ravin de Mal Infernet, ravin du Grenouillet, les paysages sont splendides avec des chemins entre deux parois rocheuses. Et nous voila repartis pour monter jusqu’à 300m. Nous approchons du Pic de l’Ours, mais contrairement à mes attentes nous le contournons par une grande boucle. Comme nous quittons les chemins au fond des vallées profondes pour les routes de crêtes les paysages changent également nous surplombons la mer. Nous avons une vue sur les Iles de Lérins au loin. Les ascensions sont longues mais elles passent toutes seules car nous prenons le temps de discuter et de profiter. Nous franchissons de nouveau quelques cols : Col Notre-Dame, col de la Cadière, col de trois Termes, etc… Enfin nous arrivons au Plan Pinet, point culminant de notre parcours. A partir de là ce n’est que de la descente. Nous passons sous le mont Vinaigre point culminant du Massif de l’Esterel à 614m d’altitude. Peu avant la maison forestière de Malpey, avant dernier ravitaillement, nous retrouvons la randonnée VTT 48K Elec. Les gros blaireau à fond ne prennent même pas le temps de profiter de l’instant en regardant les paysages et discutant avec les bénévoles.  Au carrefour de la Colle Douce nous avons le dernier ravitaillement, nous ne nous attardons pas car cette fois nous retrouvons le parcours VTT 30K. Et là au contraire des élecs c’est plutot en mode galère pour certains à pousser dès de ça monte ou à freiner à mort dès que ça secoue un peu trop. Et je peux vous dire que ça secoue…

Nous retrouvons le village de Cap Esterel par le chemin de départ. Comme de tradition au Roc d’Azur nous avons le droit à notre maillot « Finisher » et notre ravito d’arrivée avec bière et tapenade.

Nous avons apprécié ce parcours vraiment de type Gravel même si le terrain du Var est assez engagé et une organisation au top. N’en n’ayant pas assez je décide de rentre à Fréjus pas le bord de mer. Une petite balade de 15 kms.

Nous passons la soirée tous ensemble au restaurant du camping afin de refaire le monde…

Le samedi est consacré à la visite du salon. Si nous nous extasions devant quelques belles machines je trouve que le salon est en vraie perte de vitesse pas de Giant, Liv ou autre Endura…

Christophe nous convie à partager le repas du soir pour le plus grand plaisir d’Arnaud fan des courgettes, aubergines ou autres légumes.

Ce dimanche est déjà la dernière journée.

Nous sommes dans trois vagues différentes moi dans la 5, Arnaud et Yann dans le 6 et Christophe dans la 7. Je ne me fais aucun souci, ils sont affuté comme des sabre japonais et ils auront tôt fait de refaire leur retard à l’allumage.

10H20 je m’élance et franchement grosse amélioration sur les premiers kilomètres. Aucun bouchon ! De grands pont flottants permettent d’éviter les goulets d’étranglement. Même si j’y vais tranquille me voilà déjà au pied de la première montée dans le Village Vacances Le Castellet. Les traditions ne se perdent pas même si le chemin à légèrement changer encore une fois au bénéfice de la fluidité, la montée se fait au son de ACDC. Comme disait Coluche c’est au pied du mur qu’on voit le mieux le mur, c’est fois j’y suis ! Montée du Fournel presque 4 kilomètres pour 230m de D+. Je suis étonné car malgré que j’ai l’impression de ne pas monter vite Strava m’annonce mon deuxième temps. Il n’y a plus qu’à tout descendre pour arrivé au premier ravito. A part deux trois hésitations tout se passe au top. La encore un bon chrono (pour mon humble niveau) avec ma troisième perf… Je prends le temps au ravito et m’attend à voir débouler comme des balles Yann et Arnaud. J’attaque la montée des Clapiers. La fin est toujours aussi difficile… Vers le haut Arnaud me dépasse alors que je suis à pieds. Ca fait deux heures que je suis parti. Une dizaine de minutes après j’aperçois Yann qui comme moi pousse le vélo. Deuxième ravito et je suis assez content de ma perf. La suite du parcours à changé par rapport à la dernière fois que j’ai fait je Roc. C’est single à gogo avec racines, cailloux et épingles. C’est fun sauf pour celle que je croise en matelas-coquille attendant l’hélitreuillage et tous ceux qui sont à pieds. Car effectivement sur ce passage ça bouchonne un peu. Quand le parcours redevient roulant je ressent de fortes douleurs dns les poignets et les coudes. Impossible de rester plus de quelques minutes en appuie sur le cintre. Commence une grosse galère pour rejoindre le Car-Brulé, ravito juste avant le Bougnon qui marque la partie finale, même il reste encore près de 20kilomètres. Je passe plus de temps à pousser le vélo qu’à être dessus. Christophe me double peu avant le ravito. Je prends mon temps pour m’hydrater et me restauré mais la douleur ne disparait pas. Je vient de trop souffrir sur les 10 derniers kilomètres pour continuer. Je rejoint le Bougnon par une route forestière puis le camping par la route. Quand même 12kms mais tout en descente facile.

Mon dernier Roc n’aura pas été une réussite, mais c’est toujours un grand plaisir de rouler sur cette magnifique trace.

 

RAID Ardennes VTT
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